Pop-up Chenge X Galeries Lafayette : le vide-dressing des personnalités

Artus, Cédric Grollet, Emma B, Clara Berry, Palomaximum, Adrien Truong, etc. Dans son espace (Re)Store, dédié à la mode circulaire et responsable, les Galeries Lafayette Haussmann accueillent, du 8 au 28 janvier 2025, Chenge, une conciergerie de vêtements et d'accessoires de mode de seconde main, dénichés dans le dressing de personnalités qui inspirent la Gen Z.

En ce premier jour des soldes d’hiver, mercredi 8 janvier 2025, le ton est donné pour offrir une vitrine de choix à une jeunesse soucieuse d’écoresponsabilité et de suivre les tendances de mode, repérées sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, Snapchat) via leurs stars préférées.

Dans le dressing de Chenge, les fans peuvent se régaler de pièces ayant appartenu à : Fary Lopes, humoriste français, amateur de « quiet luxury à la japonaise avec marques niches et couleurs sobres », explique la fondatrice de Chenge, Clémence Cassavia, à FashionUnited ; Emma B., djette française créatrice de la marque Oldé, experte d’une « mode colorée et accessible » ; Tiemoué Bakayoko, footballeur français, adepte d’une « mode plutôt luxe ».

Ou encore Clara Berry, mannequin qui « représente la Gen Z dans toute sa splendeur avec des looks très pointus et colorés ». Bref, hormis le comédien/réalisateur Artus et le pâtissier Cédric Grollet, plus connus du grand public, la plupart des noms cités font clairement partie du lexique des nouvelles générations : Gen Z, Millennials ou génération Alpha.

Ouvert depuis trois ans online, Chenge possède une boutique parisienne (20 rue de Turbigo) depuis un an. Pour assurer un service premium, la fondatrice vient directement chez ces nouveaux leaders de tendance pour faire la curation des pièces qui pourraient être revendues.

Du 8 au 28 janvier 2025, l’enseigne prend donc ses quartiers au troisième étage des Galeries Lafayette avec des articles d’occasion, pour un corner chargé de « raconter » une histoire, celle de cette nouvelle génération forte de propositions pour exploiter la notoriété à des fins commerciales. Mais pas que.

Avec un prix plancher à quarante euros et des réductions pouvant aller de 40 à 80 %, ce business model ouvre un segment vertueux de marché puisque, à ce jour, on n’a pas encore trouvé mieux pour ne pas polluer que la consommation de pièces d'occasion.

Gageons qu’avec ce surplus de valeur ajoutée qu’est la notoriété, les consommateurs seront enclins à les conserver, tels des collectors. Quand on voit le succès des ventes aux enchères d’articles ayant appartenu à des artistes célèbres (décédés ou vivants), on peut imaginer que ce nouveau segment est une formule win/win.