Meilleur Moment Paris : le géant chinois Eifini propulse sa marque vers l'international
26 mars 2025
La marque franco-chinoise Meilleur Moment Paris se lance dans une politique wholesale avec les moyens du groupe Eifini, auquel elle est rattachée.
Le nom Meilleur Moment n’est peut-être pas encore familier du grand public, mais il tend à l’être. Et pour cause, derrière ce nom, il y a un géant : Eifini.
Eifini est un groupe chinois créé en 2001. Il a à son actif plusieurs marques qui possèdent toutes leurs propres enseignes : sa griffe éponyme, Pure Moment, Condensé (des parfums dont l’égérie est l’actrice Sophie Marceau) et Meilleur Moment, qui nous occupe précisément.
Eifini c’est 18 millions de pièces fabriquées par an, 9000 travailleurs (dont 1600 au siège), plus de 2400 boutiques en Chine (la plupart dans les provinces chinoises) et 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. Plus de la moitié est réalisée dans leurs boutiques physiques, avec une croissance 2024 en augmentation de 20 % par rapport à 2023. Enfin Eifini, c’est 26,6 millions de followers sur Tiktok.
Eifini, un groupe qui permet à Meilleur Moment de soutenir une distribution à l’international
Développer le wholesale est l’objectif de Meilleur Moment. Créée en 2015, la griffe possède déjà 600 enseignes en propre à travers le monde : majoritairement en Chine, mais aussi à Singapour, New York et en France. Elle compte trois boutiques à Paris – rue Saint-Honoré, rue de Rennes, rue des Francs-Bourgeois -, souhaite en ouvrir d’autres dans la capitale et dans d’autres villes françaises et s’adresse désormais aux grands magasins, par la voix de Deborah Sebban, directrice wholesale.
Meilleur Moment s’appuie sur un style « quiet luxury », comprenez une élégance minimaliste avec les must have d’une garde-robe intemporelle.
Les modèles sont confectionnés en Chine, à base de différentes matières synthétiques et naturelles telles que la soie, le cachemire, le coton, le lin ou la laine de yak. Côté couleurs, la gamme est inspirée par celles de la nature, des tons terreux à des nuances minérales.
Côté prix, pour la saison automne-hiver 2025/2026, cela donne une amplitude qui va de trench-coat en laine commercialisé 559 euros à des vestes en polyester/laine 199 euros. Résultat : un chiffre d’affaires estimé à 1,2 million d’euros en 2024. De quoi séduire les acheteurs multimarques.