Le concept-store L’Exception est en vente
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Dans un post Linkedin, le fondateur de l’Exception, concept store dédié au prêt-à-porter et accessoires de mode, made in France ou européens, Régis Pennel annonce être à la recherche d’un repreneur, « soit pour relancer l'activité, soit pour développer la marketplace, en l'intégrant au sein d'une plus grande structure. »
Régis Pennel introduit son post en ces termes : « L'Exception devrait fêter ses 13 ans cette année, mais nous ne le ferons pas de gaîté de cœur. Comme beaucoup d'autres sites internet, nous sommes confrontés à une grave crise de l'e-commerce de mode.
Selon lui, le business model multimarques de mode est arrivé à la fin d'une époque. Depuis la crise Covid, les marques ont boosté leur site internet et investi dans le marketing digital. Leur offre en ligne rentre en compétition directe avec les revendeurs. Certaines seraient d’ailleurs prêtes à arrêter de vendre sur leurs sites. Un fait déjà bien connu des commerces physiques qui ont l’habitude de développer la notoriété des griffes et les voient ensuite s’installer dans leur zone de chalandise. Pas vraiment étonnant qu’il se passe la même chose sur le web. Au même cause les mêmes effets.
Autre facteur de changement : la réduction des marges au profit des promotions et notamment le Black Friday qui a tué, selon le dirigeant de L’Exception, « le business fullprice de Noël ».
L’Exception, c'est 9,2 millions d’euros de CA en 2023 et un fichier de plus de 500 000 personnes
Régis Pennel explique comment il a essayé de lutter contre cette conjoncture : baisse des coûts d'acquisition, boost du SEO (pour optimiser son référencement), réduction des coûts (renégociation des contrats, fermeture de la boutique à la Caserne, passage en télétravail avec un micro bureau).
« Tant qu'il nous restait de l'actif, il fallait donc agir et le plus vite possible. Nous avons donc décidé de bifurquer sur un business model 100 % marketplace et low cost, par la mise en place d'automatisations sur l'ensemble de la chaîne produit et logistique. Nous n'avons donc pas commandé de saison automne-hiver 2024, j'ai dû quitter nos bureaux et licencier la quasi-totalité de mes collaborateurs afin de baisser les charges. »
Aujourd’hui, à la recherche d’un repreneur, il souhaite rejoindre un groupe ou une société plus structurée, afin de partager ses ressources, ou un entrepreneur qui souhaiterait reprendre un actif pour le relancer la société.