Wildeberries, la « réponse russe » à Amazon arrive en France
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La nouvelle était attendue. Le pure player russe, souvent comparé à Amazon, continue de se déployer dans le monde et notamment en l’Europe de l’Ouest. Trois nouveaux marchés viennent d’être ouvert, la France l’Italie et l’Espagne, via trois sites locaux et une logistique ad hoc. Pour une livraison à domicile ou via les points de retrait partenaires, dont 2 500 dans l’Hexagone.
Dans les tuyaux numériques de Wildeberries, quatre millions de produits d’équipements de la personne (mode femme, homme et enfant, livres, papeterie, articles de sport, maison, beauté…) à prix compétitifs. Et 40 000 marques russes comme internationales.
C’est l’année dernière que la plus importante plateforme de e-commerce russe a décidé de s’étendre hors des marchés de l’ex – URSS. D’abord en Pologne, en Slovaquie et en Israël, puis en Allemagne.
La société devenue un empire a été fondée en 2004 par Tatiana Bakaltchouk. Le story telling de sa genèse ressemble furieusement à celui d’Amazon, version moscovite. La « Jeff Bezos locale », ancienne professeur d’anglais aurait lancé son entreprise dans son appartement de Moscou alors qu’elle était enceinte… Quinze ans plus tard, Wildeberries compte 40 millions d’utilisateurs en 2020 pour un chiffre d’affaires en hausse exponentielle, avoisinant les 5 milliards d’euros. Sa spécificité ? Une offre pléthorique et variée grâce à des partenariats étroits avec plus de 90 000 partenaires, une multitude de petits fabricants locaux pour jouer la proximité, en parallèle avec les grandes marques (Tommy Hilfiger, Guess, L’Oréal, les principaux jeanneurs, etc). Elle entend bien sûr convaincre les marques françaises.
Crédit: Wildeberries