• Home
  • Actualite
  • Retail
  • Le secteur de la mode alerte Bruno Le Maire de la « gravité de la situation »

Le secteur de la mode alerte Bruno Le Maire de la « gravité de la situation »

Par Julia Garel

loading...

Scroll down to read more
Retail

Dans un édito publié ce lundi, Pierre-François Le Louët, président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, fustige la décision du gouvernement de fermer les commerces « non essentiels » - décision prise dans le cadre d’un troisième confinement. Il annonce avoir alerté dans un courrier collectif Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, « des conséquences désastreuses pour [le] secteur d’activité. »

Le courrier a été envoyé vendredi et a été signé par l’Union Française des Industries de la Mode et de l’Habillement, la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, la Fédération Française des Industries du Vêtement Masculin et la Fédération des Industries Diverses de l’Habillement. Le document souligne les maux du secteur de la mode en 2020 suite à la situation sanitaire et aux différentes mesures de confinement, de couvre-feu et de fermetures. Il rappelle enfin le recul de la consommation et des exportations de 15 pour cent.

Selon Pierre-François Le Louët, seul le ministère de la Culture a pris la mesure de la gravité de la situation et réfléchit actuellement à une stratégie d’accélération pour les industries culturelles et créatives. Il regrette par ailleurs que malgré un constant dialogue avec les pouvoirs publics et des demandes répétées, « aucune mesure spécifique ne concerne la mode dans le plan de relance ».

Titré « La mode abandonnée », l’édito de Pierre-François Le Louët annonce avec gravité que « si des mesures d’urgence ne sont pas prises, de nombreuses entreprises ne seront plus là le jour de la reprise ».

Depuis le samedi 20 mars, 16 départements français sont concernés par le nouveau confinement, en Île-de-France dans les Hauts-de-France, l’Eure, la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes. France 24 précise que 90 000 commerces sont fermés mais qu’il y a des exceptions : fleuristes, chocolatiers, concessions automobiles et magasins de musique peuvent notamment rester ouverts.

Image: Sara Kurfess / Unsplash

confinement
Pierre-François Le Louet