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Exemple à suivre : The Bradery rafraîchit le modèle des ventes privées

Par Julia Garel

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Retail

Depuis que le confinement a amené de nombreux détaillants à revoir leur gestion des invendus, le sujet du sur-stock est devenu central. L’enjeu ? La valorisation des produits invendus de manière écologique - leur destruction sera interdite en 2022. Pour solutionner le problème, le secteur de la mode multiplie les initiatives tout en s’appuyant sur les nouveaux comportements de consommateurs plus responsables. C’est le cas de The Bradery, une plateforme d’e-commerce qui rafraîchit le modèle des ventes privées.

L’entreprise a été créée en mai 2018 par Timothée Linyer et Edouard Caraco. Leur concept tient en une phrase : « des ventes éphémères hebdomadaires de pièces de prêt-à-porter provenant de marques triées sur le volet », indique The Bradery dans un communiqué. Selon elle, les marques se retrouvent chaque saison avec 20 pour cent de leur marchandise en stock dormant, un surplus dans lequel la jeune plateforme vient piocher.

D’abord spécialisée sur le marché de la mode féminine, la société s’est ouverte à celui de la mode masculine. Suite à un pré-lancement en août avec des marques comme Balibaris, Briston, Le Slip Français, New Balance ou encore Faguo, le succès était là et The Bradery Man était né.

The Bradery en quelques chiffres

En juillet 2019, les entrepreneurs ont fait un tour de financement auprès de business angels et confient dans un mail adressé à FashionUnited qu’il ne devrait pas y avoir besoin d’un plus gros tour dans le futur proche, « le business se développant bien et ne nécessitant pas de gros investissements ». Un rythme de rendez-vous hebdomadaire, une plateforme ergonomique séduisante et une sélection de marques Premium et de luxe abordable - Vanessa Bruno, Swildens, American Vintage, Paul & Joe - ont eu raison de sa réussite.

Pour mieux cerner The Bradery, FashionUnited a envoyé quatre questions par mail au duo d’entrepreneurs.

Quel est le profil du client cible se rendant sur le site The Bradery ?

Notre cliente est une jeune femme active (18-35 ans), citadine concentrée sur les 5 plus grandes villes de France

Quelles sont les marques qui se vendent le mieux sur The Bradery ?

Les marques de PAP féminin de luxe accessible. On a aussi quelques belles surprises comme avec la marque Birkenstock avec laquelle nous avons vendu plus de 7000 paires avant l’été.

Comment fonctionnent les partenariats avec les marques ?

Les marques nous font confiance pour protéger leur image et leur permettre de toucher une cible stratégique : les jeunes. Pour ce qui est de la partie business nous avons beaucoup de chance d’avoir eu Veepee qui a évangélisé le marché depuis 15 ans. Nous reprenons les mêmes fondamentaux en termes de conditions commerciales.

Où les pièces sont-elles stockées ? Comment s’organise l’envoi ?

Avec mon associé Tim, nous avons co-fondé une boite de logistique e-commerce avant de monter The Bradery. Nous avons pu ainsi dès le début de The Bradery optimiser les process en interne et avec notre partenaire logistique pour réduire les délais de livraison tout en s’adaptant aux contraintes de la vente événementielle. Dans 80 pour cent des cas, le stock est chez la marque qui nous livre une fois les produits vendus, nous nous occupons de l’expédition à nos clients. Cependant, de plus en plus de marques sont organisées pour expédier directement à nos acheteurs, l’avantage de ce modèle dit de « dropshipment » est qu’il nous permet de livrer nos clients en 48h.

Pour découvrir les entreprises et marques de mode radicalement tournées vers l'avenir et empreintes de valeurs éthiques, rendez-vous ici.

Crédit : portrait Timothée Linyer et Edouard Caraco ; graphique The Bradery.

Exemple à suivre
The Bradery