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Cinabre ouvre sa première boutique à Paris

Par Herve Dewintre

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Retail

Cinabre est une très plaisante marque d’accessoires de luxe pour homme. Elle a été créée par le créateur franco-suédois Alexandre Chapellier, il y a un peu moins de quatre ans. Sa spécialité est vraiment singulière puisqu’elle renouvelle un genre délaissé par les designers: l’accessoire de cou. Au sein de cette maison vraiment originale, dont les clients particuliers portent souvent des noms illustres - à l’instar de Karl Lagerfeld, Kanye West, Pharell Williams - on trouve de superbes nœuds papillons, des cravates originales, des boutonnières luxueuses mais aussi des séries limitées de foulards, gants, ceintures, chapeaux d’une facture remarquable : chaque accessoire est fait à la main en France, et la maison dispose de son propre atelier de nœuds et de cravates dans le Loir-et-Cher.

La marque s’est confortablement installée sur les marchés du luxe américain et japonais. A Paris, Colette et le Bon Marché la distribue. A ces points de vente prestigieux, s’ajoutera désormais une boutique en nom propre, dans le 10ème arrondissement. Un choix délibéré. Et il est bien vrai que ce quartier bouscule la géographie parisienne avec ses restaurants vivants qui jouxtent des start-up enthousiastes et impétueuses : la boutique Cinabre, située au 20 rue d’Hauteville, entre le Richer et le Garage Central ajoute désormais son grain de luxe et de folie à ce florilège adresses recherchées.

Une exaltation du savoir-faire et du sur-mesure

Pour imaginer les 80 mètre carré qui compose son nouveau QG, Alexandre Chapellier s’est associé à Anna Englesson. C’est à cette architecte suédoise installée depuis plus de 15 ans à Paris, que l’on doit l’atmosphère atypique du Playtime ou du Pigalle. Un meuble de métier ancien ouvre ses 70 tiroirs au dessus d’un sol crème en béton ciré, tandis que des suspensions graphiques en métal illuminent un mobilier en liège. Le photographe Thomas Fontaine a réalisé un papier peint inédit à partir d’une de ses œuvres qui a été présentée au Museum d’Histoire Naturelle de New York. Il s’agit du diorama d’un gorille qui se détache ici sur de plus de deux mètres pour apporter une touche surréaliste à la boutique.

Le savoir-faire de cette jeune et belle maison est aussi savamment mis en scène : le studio de création est en effet visible depuis une cloison vitrée, par laquelle on aperçoit les tissus vintages et les cuirs destinés à être expédiés dans les ateliers de la marque. Alors que de confortables fauteuils permettent aux curieux de venir profiter de la bibliothèque (orientée science-fiction) ou de la collection de robots vintage du créateur, un espace salon a été prévu afin de recevoir les clients désireux de faire réaliser des pièces sur mesure. Un sur mesure qui se manifeste dans la recherche de déclinaisons d’accessoires pour un mariage par exemple, ou par la fabrication de ceintures personnalisées.


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