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André veut retrouver son image de chausseur de centre-ville

Par Odile Mopin

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Retail
André

Exit l’épisode Spartoo. L’enseigne de chaussures reprise voici tout juste un an par son ancien dirigeant, François Feijoo, revient de loin. Aujourd’hui restructurée (220 employés, dont 20 au siège contre 70 auparavant), la marque « patrimoniale » s’emploie à repartir de l’avant. La première étape de cette « renaissance » a été de prendre le virage du commerce unifié soit d’intégrer le digital afin d’offrir une véritable expérience d’achat unifié à travers tous les canaux de vente de l’enseigne.

Pour ce faire, André a signé avec l’éditeur de logiciel SaaS de Commerce Unifié Proximis, pour un package de solutions. Aujourd’hui, et pour la première fois, cette solution de Checkout Unifié, soit un parcours d’achat, de paiement et de retour sans couture entre l’ensemble des canaux de vente digitaux et physiques, est installée. La manière la plus efficace d’offrir une expérience d’achat « sans couture » aux consommateurs qui peuvent ajouter les produits qui les intéressent en y associant les différents modes de livraison souhaités sans difficulté et surtout sans jamais interrompre leur parcours d’achat. Une intégration réalisée en six mois, pour un nouveau modèle Retail fluidifié, incluant Click and Collect, de la E-résa et du Store to Web.

Audrey Leblanc

Cette étape réalisée, les équipes d’André vont pouvoir se concentrer sur l’image de l’enseigne et son offre. Le parc d’André compte aujourd’hui 55 succursales, dont vingt corners aux Galeries Lafayette, et 12 affiliés, tous en France. Contre un réseau de 180 boutiques auparavant. Un allégement qui implique une restructuration de l’offre, avec des volumes moins importants. « Nous avons retravaillé nos collections, désormais fabriqués à 90 pour cent en proche import, entre l’Espagne, le Portugal et l’Italie, une vraie revalorisation, tout en maintenant la même accessibilité des prix », explique à FashionUnited Audrey Leblanc, la directrice Digitale Communication et Marketing. Moins de modèles permanents, mais davantage de mode, de créativité et surtout de renouvellement des produits en magasins, tous les trois mois. « Nous valorisons notre clientèle, auprès de laquelle nous avons déjà de très bons retours. Il s’agit de redonner à André son image de chausseur de centre-ville, urbain, mode, et lifestyle » souligne encore Audrey Leblanc.

La communication va enfin se renforcer, via notamment, la presse et les réseaux sociaux.

André