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Vestiaire Collective poursuit sa campagne anti fast fashion 

Par Sharon Camara

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Trois experts anti-contrefaçons de la plateforme Vestiaire Collective. Credits: Vestiaire Collective

Après avoir supprimé plus de 60 marques de fast fashion de sa plateforme, Vestiaire Collective poursuit sa campagne de lutte contre la fast fashion et prévoit de sensibiliser des influenceurs aux dangers de la mode rapide.

Vestiaire Collective poursuit sa bataille contre la fast fashion. Après avoir banni plus de 60 marques de la plateforme, l’entreprise dévoile la dernière étape de sa campagne anti fast fashion. Cette fois-ci, elle déclare vouloir s’attaquer à l'une des plus grandes tactiques marketing des marques de fast fashion : l'influence. Vestiaire Collective travaillera donc avec des influenceurs connus pour collaborer avec des marques de fast fashion. L’objectif sera de les sensibiliser aux conséquences de ce business model et de la surconsommation à travers un programme éducatif de six mois.

« Avec cette campagne, Vestiaire Collective prend des mesures audacieuses pour s'attaquer à l'un des principaux moteurs de la fast fashion : les influenceurs. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mission initiale de Vestiaire Collective, qui vise à changer la façon dont les gens consomment et à encourager une réforme plus profonde de l’industrie de la mode. Nous sommes persuadés qu'avec les bons outils, les influenceurs peuvent devenir de vrais leaders du changement », déclare dans un communiqué, Dounia Wone, directrice de l'impact de Vestiaire Collective.

Le programme de six mois comprend la réalisation d'une vidéo éducative ainsi qu'une série de masterclasses avec des experts du secteur et enfin un voyage dans une décharge de vêtements, qui constitue le point culminant de leur formation. Vestiaire Collective publiera également une lettre ouverte adressée aux marques de fast fashion afin de les inciter à mettre fin à leurs pratiques jugées « dévastatrices ».

En parallèle, Vestiaire Collective s’associe à la Fédération Française de la Mode Circulaire. Ensemble, ils prévoient d'adresser une lettre ouverte au Sénat, l’invitant à reprendre ses travaux sur le projet de loi anti-fast fashion, actuellement en attente de leur révision finale. Un projet de loi qui avait été adopté à l’unanimité par l'Assemblée Nationale le 14 mars 2024. Le texte propose d'interdire toute publicité des marques ou influenceurs liée au marketing de la fast fashion.

 
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