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Totem Fashion Casablanca : le showroom s’ouvre à l’Afrique (du Nord)

Par Florence Julienne

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Totem Fashion Casablanca. De gauche à droite : Nadia Chellaoui, Angeline Dangelser, Malak Chaoui, Kuki de Salvertes, Sébastien de Brito. Photo : F Julienne

Le showroom Totem Fashion, dirigé par Kuki de Salvertes, s’offre une antenne à Casablanca. Le but ? Créer une passerelle entre la capitale de la mode qu’est Paris et les portes de l’Afrique, que représente Casablanca. Un objectif qui a du sens quand on voit à quel point le continent africain est devenu objet de toutes les attentions du monde de la mode.

À l’occasion du salon des industriels textiles marocains, le Mim, organisé à Casablanca en mai 2023, le showroom presse et commercial Totem Fashion a inauguré son antenne marocaine, située à Mers Sultan, un arrondissement de la commune de Casablanca.

Ainsi, les marques présentes dans le bureau parisien peuvent-elles disposer d’une vitrine dans la ville blanche. C’est le cas de La Petite Française. Créée en 1991, elle incarne la French Riviera avec des collections féminines aux matières nobles, comme la soie, et des imprimés aux coloris flamboyants. De quoi séduire le marché local dont on sait le goût pour les tenues chamarrées.

À l’inverse, des griffes marocaines vont bénéficier d’une aura parisienne. C’est le cas de Nadia Chellaoui qui est, avec Malak Chaoui et Kuki de Salvertes, à l’origine du projet Totem Fashion Casablanca. Outre le fait qu’elle fabrique des cabas de luxe, Nadia Chellaoui est peintre. Ses tableaux abstraits, accrochés aux murs du showroom, donnent une âme au lieu.

Totem Fashion Casablanca. Tableau Nadia Chellaoui. Portant Angeline Dangelser. Photo : F Julienne

Des créateurs inscrits dans une dynamique internationale avec des ADN qui respectent leur culture

Parmi les marques marocaines, citons Late for Work. Youssef Drissi est inspiré par le travail de déconstruction de feu Afterhomework et propose un vestiaire unisexe qui mixte des sous-vêtements féminins (comme des combinaisons) avec des pantalons en laine froide. À noter aussi le travail de Mouna Berrada pour Inouchka. Basée à Rabat, son style Ethnik Chik puise dans les racines et traditions marocaines pour concevoir des caftans, jellabas, gandouras, sarouels, ornés de taasabs (nom marocain qui désigne des broderies en fils dorés réalisées à la main), à même de séduire une clientèle bohème chic.

Enfin, à la croisée entre ces deux mondes que sont le Maroc et la France, évoquons Angeline Dangelser. Cette Française, installée à Casablanca, dévoile sa passion pour le cuir (elle a fait ses classes chez Prada) à travers des vestes, déclinées du blouson en cuir, dans une version glam rock (mixte de matières, chaînettes sur les épaules, etc.). Le tableau ne serait pas complet sans citer l’ouverture au lifestyle opérée par Totem Fashion Casablanca qui présente ici du weelness (Synergic et Botanika) et des gourmandises (les chocolats Patchi et le Monde de Sophie), sans lesquelles le Maroc ne serait pas le Maroc.

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