La mode dans les médias cette semaine : que retenir de la Cop26 ?
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FashionUnited vous propose de découvrir, chaque vendredi, une revue de l’actualité mode de la semaine. Organisée par l’ONU, la Cop26 s’est tenue du 1er au 13 novembre à Glasgow. Des représentants de 197 pays ont pris part à cette rencontre qui a abouti à la signature du « Pacte de Glasgow pour le climat ». Celui-ci comprend l’engagement des pays pour la neutralité carbone et l’aide financière des pays développés aux pays en voie de développement, entre autres. Plus que jamais, l’industrie de la mode est concernée par cet engagement écologique et la tendance est à la durabilité.
Alors que la Cop26 battait son plein à Glasgow, « la charte de la mode regroupant 130 sociétés revoyait ses ambitions à la hausse en s’engageant à réduire de moitié les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 », explique Les Inrocks.
Plus concrètement, « la Charte de l’industrie de la mode pour l’action climatique – lancée en 2018 et signée depuis par 130 marques, parmi lesquelles Burberry, Chanel, et Kering (qui possède notamment Gucci) – redouble ses efforts pour réduire l’impact environnemental de la mode, en exigeant désormais des signataires qu’ils s’engagent à diminuer de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (là où l’ancien objectif visait une diminution de 30 pour cent), et en lançant Science Based Targets, une initiative qui crée une feuille de route pour réduire les émissions conformément aux objectifs de l’Accord de Paris », détaille Vogue.fr.
Le magazine ajoute : « Outre les engagements visant à réduire plus rapidement les émissions de GES, la Charte a également défini un nouvel objectif : faire en sorte que 100 pour cent des matières “prioritaires” (comme le coton, la viscose, le polyester, la laine et le cuir) deviennent des matières à faible impact sur l’environnement à l’horizon 2030. L’accord désigne spécifiquement des matières pouvant être recyclées en circuit fermé, qui ne participent pas à la déforestation, sont sans conversion (c’est-à-dire dont le processus de fabrication n’entraîne aucune dégradation des écosystèmes naturels), et qui sont produits en suivant des pratiques régénératives ».
Stella McCartney, une créatrice engagée
Parmi les signataires de cette charte, se trouve la créatrice britannique Stella McCartney qui « a interpellé les gouvernements pour imposer des taxes plus élevées sur l’importation de produits fabriqués à partir de matériaux très polluants, comme le polyester vierge ou le cuir. »
La créatrice, engagée depuis ses débuts, a une fois de plus pris position. « Elle est venue à la conférence climat COP26, à Glasgow en Écosse, pour défendre sa vision d'une mode moins polluante et plus respectueuse de la nature et du bien-être animal. Végétarienne convaincue, la fille de Paul McCartney a déboulé il y a 30 ans dans cette industrie avec un premier credo : ne pas travailler le cuir ou la fourrure. Et elle a – très bien – réussi, malgré le scepticisme initial », précise FranceInfo.
Durant la rencontre des dirigeants mondiaux sur le climat, Stella McCartney a aussi lancé une exposition « Future of Fashion : An Innovation Conversation with Stella McCartney » au Kelvingrove Art Gallery and Museum de Glasgow, une solution artistique et pédagogique pour présenter son engagement et les enjeux pour l’industrie de la mode.
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