Ecopel et Dyecoo développent une « fausse fourrure teinte sans eau »
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Les sociétés Dyecoo et Ecopel marquent une nouvelle étape de leur partenariat, initié par le groupe Kering en 2020, et développent ce qu’ils assurent être « la toute première fausse fourrure teinte sans eau ».
Ces dernières années, de nombreuses marques ont renoncé à l’utilisation de la fourrure animale pour des raisons éthiques et face à la demande de nouveaux consommateurs sensibilisés au bien-être des animaux. La fausse fourrure s’est alors démocratisée dans l’industrie de la mode.
Ecopel, fabricant mondial de fausse fourrure, poursuit sa collaboration avec l’entreprise Dyecoo, experte de la teinture durable et développe une version plus durable de la fausse fourrure. Dans un communiqué, les deux sociétés affirment avoir mis en place « la toute première fausse fourrure entièrement fabriquée en polyester recyclé, teintée sans eau et sans produit chimique grâce à la technologie Dyecco. »
« Il s’agit du tout premier procédé à base de CO2 , qui permet aux fabricants de réduire leur dépendance à l'eau et l'utilisation de produits chimiques dangereux, et donc de réduire considérablement l'empreinte carbone et l'empreinte sur l’eau de la teinture des textiles. »
Bien que la fausse fourrure se soit imposée comme une alternative plus respectueuse des animaux, sa fabrication, comme celle de nombreux autres vêtements, nécessite une importante quantité d’eau. L’industrie textile consommerait aujourd’hui 4 pour cent de l’eau potable du monde, selon le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des territoires.
Le mois dernier, Kering (Gucci, Saint Laurent, Balenciaga, Bottega Veneta, etc.) annonçait bannir l’angora et le feutre de lapin. Le groupe de luxe interdisait en 2021 la fourrure animale dans les collections de ses marques.