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PETA parodie Pharrell Williams pour attaquer Louis Vuitton sur l’usage de fourrure animale

Par Florence Julienne

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Culture
Pharrell Williams, Louis Vuitton SS25. Credits: ©Launchmetrics/spotlight.

Sorti en salle de cinéma ce mercredi 20 novembre 2024, le documentaire d'animation musical « Piece By Piece », qui met en scène la vie de Pharrell Williams, est l’occasion pour l’association de protection animale PETA de le critiquer sur l’utilisation de fourrure animale, pour les collections de la marque de luxe Louis Vuitton Hommes, et de dénoncer son commerce.

Pour ce faire, PETA diffuse une parodie du film intitulé « C’est pas chic ». Sur l’air de « Happy », chanson créée par Daft Punk qui a propulsé la renommée de Pharrell Wiiliams, une voix off chante (en anglais) : « on a vu tes modèles, c’est une vraie honte. Tes designs Louis Vuitton font souffrir les animaux. C’est pas chic, porter de la fourrure, c’est pas cool car c’est réellement inutile. Créer des accessoires en peaux de croco est cruel. Ce n’est pas du luxe, c’est de la maltraitance. Ces collections ne sont pas ok, on attendait plus de toi. C’est abject. »

Pour argumenter, l’association dénonce la fabrication de pièces en fourrure par la maison de luxe en décrivant des méthodes d’une rare violence : « Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH (la société mère de Louis Vuitton) en Indonésie montre des employés qui gonflent des serpents avec de l’eau, les frappent au marteau et les découpent avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients ».

Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont les employés de l’industrie de la mode tranchent le cou des crocodiles et enfoncent des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapitent des lézards encore conscients à la machette et étourdissent électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées. Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure auraient révélé que des employés frappent, gazent, électrocutent des animaux ou les écorchent même vifs.

Comme indiqué dans l’article FashionUnited qui annonçait la sortie du film, le combat de Pharrell Williams n’est ni la condition animale, ni la lutte contre le réchauffement climatique, mais le racisme dont il a souffert en tant que membre de la communauté noire.

Néanmoins, l’accusation portée mériterait que LVMH fasse la transparence sur ses propres élevages, conditions de vie et abattages des animaux. Son pouvoir sur l’industrie du luxe l’oblige.

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