Valérie Leberichel rejoint Gucci pour diriger la communication mondiale

Gucci, sous la direction de Stefano Cantino, dont la nomination vient d’être officialisée ce 8 octobre, connaît une transformation profonde. La maison italienne de luxe a procédé à plusieurs recrutements clés pour renforcer son équipe de direction.

L'une des nominations les plus remarquables est celle de Valérie Leberichel, qui rejoindra Gucci en tant que vice-présidente principale de la communication mondiale en décembre, selon une information exclusive du média WWD. Forte de plus de vingt ans d'expérience dans l'industrie du luxe, Valérie Leberichel jouera un rôle déterminant dans l'élaboration de l'image de marque et de la stratégie de communication de Gucci. Elle rendra directement compte à Stefano Cantino et supervisera plusieurs départements, notamment les relations publiques, les événements et le marketing numérique.

Marcello Mastrogiacomo, qui rejoindra Gucci en tant que vice-président du marketing numérique et des médias, selon les informations de WWD, est un autre recrutement clé. Fort d'une solide expérience en marketing numérique et en communication, Mastrogiacomo jouera un rôle crucial dans la conduite de la transformation numérique de Gucci.

« C’est avec discipline et détermination que nous mettons en oeuvre une transformation profonde du Groupe et tout particulièrement chez Gucci, dans un moment où l’ensemble du secteur du Luxe fait face à des conditions de marché défavorables. Nos performances en sont affectées significativement à court terme. Notre priorité absolue est de créer les conditions d'un retour à une croissance saine et durable, tout en renforçant encore la maîtrise de nos coûts et la sélectivité de nos investissements. Nous avons la stratégie, l’organisation et les talents pour atteindre ces objectifs. », annonçait François-Henri Pinault, Président-Directeur général lors de l’annonce des chiffres trimestriels du groupe.

Un trimestre qui a été marqué par une baisse de 15% du chiffre d'affaires du groupe, s'établissant à 3,8 milliards d'euros. Ce recul est principalement attribué à une diminution du trafic en boutiques, notamment en Asie-Pacifique et au Japon. Bien que l'acquisition de Creed ait eu un effet positif, elle n'a pas suffi à compenser la baisse générale de l'activité. Sur neuf mois, la tendance se confirme avec une baisse de 12% du chiffre d'affaires.