Shein envisagerait une vente de 10 % de ses parts avant son introduction en bourse à Londres

Le géant chinois de la fast fashion Shein envisagerait de demander aux autorités de régulation britanniques une dérogation aux règles de cotation exigeant qu'au moins 10 % de ses actions soient vendues au public avant son introduction en bourse à Londres. C'est ce qu'a rapporté Reuters, citant deux sources proches du dossier, dont l'une a déclaré que Shein étudiait cette option pour faciliter son introduction en bourse.

L'agence de presse a indiqué que, si cette dérogation était accordée, ce serait probablement la première fois qu'une société à Londres serait autorisée à être cotée en bourse en dessous de la règle des 10 %.

Cette information intervient alors que Shein continue de faire face à des retards dans le lancement officiel de son introduction en bourse, après avoir initialement déposé son dossier en juin auprès de la Financial Conduct Authority (FCA).

Des rapports récents ont suggéré que l'autorité de régulation prenait plus de temps que d'habitude pour approuver la demande en raison des préoccupations soulevées par des ONG concernant des allégations de travail forcé et de manque de transparence chez Shein.

L'entreprise devrait normalement se plier aux règles de la Bourse de Londres qui, en 2021, a réduit la proportion d'actions qu'un émetteur est tenu de mettre en flottant de 25 % à 10 %, afin de renforcer l'attractivité de la place.

Plusieurs articles de presse ont laissé entendre l'année dernière que Shein était évaluée à 66 milliards de dollars lors d'une levée de fonds. Avec un flottant de 10 % à cette valeur, l'introduction en bourse représenterait 6,6 milliards de dollars, a rapporté Reuters.

Cet article a initialement été publié sur FashionUnited.com. Il a été traduit et édité en français.

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