LVMH présente ses projets et ambitions en matière de biodiversité lors de la COP 28
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À l’occasion de la COP 28, qui se déroule du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, le géant du luxe LVMH a présenté ses initiatives en matière de biodiversité et de lutte contre le changement climatique.
Le groupe LVMH a finalisé son partenariat avec la Fondation pour la durabilité de l’Amazonie (FAS) ce samedi 2 décembre lors de la COP 28. Dans un communiqué, le géant du luxe explique avoir investit 1 million d’euros dans ce projet dont l’objectif est d’assurer la protection des espèces de la région et lutter contre la déforestation toute en respectant les communautés locales.
LVHM a également présenté les premiers résultats de son partenariat avec la société Circular Bioeconomy Alliance (CBA), qui avait été officialisé un an plutôt à l’occasion de la COP 27 en Egypte. Grâce au programme, ce sont plus de 500 agriculteurs qui ont pu être formés dans deux régions autour du lac Tchad, explique le groupe. LVMH déclare que les premières récoltes de coton régénératif auront lieu en 2024 et seront directement intégrées dans les chaînes d’approvisionnement des maisons du groupe. L’une des ambitions majeures de ce projet est de replanter 500 000 arbres et de régénérer 5 000 hectares d'ici 2026.
Le géant du luxe a profité de l’événement pour réaffirmer sa volonté de réduire considérablement ses émissions de gaz à effets de serre dans les années à venir. Pour ce faire, LVMH portera une attention toute particulière à l’empreinte énergétique de ses magasins qui « doivent être des vitrines pour les performances environnementales exemplaires du groupe. »
LVMH affirme que d’ici 2030, « 100% des chaînes d’approvisionnement stratégiques du groupe seront dotées d’un système de traçabilités dédié » et tous ses « nouveaux produits seront inscrits dans une démarche d’éco-conception avec une empreinte environnementale maîtrisée, de l’extraction des matières jusqu’à leur transformation ». Le groupe s’est également fixé pour objectif, sur la même période, de réhabiliter 5 millions d’hectares d’habitat de la faune et de la flore.