Loi Rixain sur l’égalité homme-femme : La Redoute publie ses chiffres
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Après avoir présenté, dans un rapport, l’évolution de ses engagements RSE sur les dernières années et aussi les prévisions, La Redoute dévoile ses initiatives en faveur de la parité hommes-femmes.
Inspirée de la loi Rixain du 24 décembre 2021, La Redoute qui emploie plus de 2 000 salariés, dévoile au grand public, les mesures mises en place pour appliquer cette loi. Pour l’année 2021, La Redoute comptabilisait 27 pour cent de femmes et 73 pour cent d’hommes parmi les cadres dirigeants. Concernant les instances dirigeantes, la répartition était de 30 pour cent de femmes et 70 pour cent d’hommes.
Que dit la loi?
Avec son article 14, la loi Rixain du 24 décembre 2021, veut accélérer la participation des femmes à la vie économique et professionnelle en créant une obligation de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes dans les postes de direction des grandes entreprises. Ces obligations concernent toutes les entreprises d’au moins 1 000 salariés, pour le troisième exercice consécutif.
Depuis le 1er mars 2022, les entreprises concernées doivent publier annuellement les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes. Des informations qui seront rendues publiques sur le site du ministère du Travail, à partir du 1er mars 2023.
À partir du 1er mars 2026, ces entreprises devront atteindre un objectif d’au moins 30 pour cent de femmes et d’hommes cadres dirigeants et d’au moins 30 pour cent de femmes et d’hommes membres d’instances dirigeantes. Dans le cas où ces objectifs ne sont pas atteints, l’entreprise concernée doit définir des mesures de correction.
Enfin, à compter du 1er mars 2029, les objectifs chiffrés passent de 30 à 40 pour cent. Si ces objectifs ne sont pas atteints, l’entreprise concernée dispose d’un délai de deux ans pour se mettre en conformité, et doit, au bout d’un an, publier des objectifs de progression et les mesures de correction retenues. Passé ce délai, l’employeur encourt une pénalité financière, d’un montant maximum d’un pour cent des rémunérations et gains.