Le défilé Victoria Beckham AH24 interrompu par une activiste PETA

​​Munie d’un tee-shirt avec les inscriptions « Animals aren’t fabric » (Les animaux ne sont pas du tissu en français) à l’avant et « Turn Your Back on Leather » (Tournez le dos au cuir en français) à l’arrière et abordant une pancarte « Viva Vegan Leather » (Vive le cuir vegan) - en référence à la chanson des Spice Girls Viva Forever - une militante PETA s’est introduite au défilé Victoria Beckham qui a eu lieu vendredi 1er mars 2024 dans le cadre de la PFW AH24.

Il s’agit du quatrième show interrompu par l’association de défense des droits des animaux au cours de la saison automne-hiver 2024. Après Coach à New York, Burberry à Londres et plus récemment Fendi à Milan, PETA s’est attaquée à Victoria Beckham. Si la marque de luxe éponyme n’utilise plus de vraie fourrure, l’organisation condamne son recours au cuir, notamment de veau.

« Le cuir animal n’a rien de luxueux et aucun accessoire de mode ne vaut de faire souffrir un animal sensible et intelligent, en l’abattant de manière violente et en l’écorchant parfois à vif », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, sur le site internet de l’association. « Nous exhortons Victoria Beckham à se tourner plutôt vers les innovations éthiques, écologiques et haut de gamme disponibles aujourd’hui, comme les cuirs de pomme, de raisin, d’ananas, de champignons et bien d’autres. »

PETA souligne les conditions extrêmes que subissent les animaux. Les vaches indiennes, par exemple, se font briser la queue et frotter du piment dans les yeux sur le chemin de l’abattoir où elles sont violentées, alerte l’association. « Certaines subissent l’agonie d’être écorchées vives tandis que d’autres reçoivent une balle dans la tête avant d’être égorgées. »

Elle ajoute : « Ces très jeunes animaux subissent l’horreur alors qu’ils sont aussi sensibles, joueurs, affectueux que les chiens avec lesquels de nombreuses personnes, dont Victoria Beckham, partagent leurs foyers – tout cela pour fabriquer des vêtements soi-disant de luxe alors que tant d’alternatives existent. »