Le Comité Colbert choisit le New York Times pour la publication de son 3ème rapport RSE
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Pour la troisième année consécutive, le Comité Colbert présente son rapport dédié à la RSE. Cette fois-ci, il est disponible en anglais, sous la forme d’un magazine, publié avec l’édition du 16 février 2024 du New York Times.
Intitulé « French Luxury is reinventing the life cycle of products », ce magazine vise à toucher les lecteurs américains alors que les États-Unis restent le premier marché de l’industrie du luxe.
Dans ce troisième numéro dédié aux engagements RSE de ses maisons, le Comité Colbert met en avant les différentes actions de ses membres sur l’ensemble de la chaîne de valeurs : ressources humaines, sourcing des matières premières, éco-conception, transport et après-vente, entre autres. Cette fois-ci, l’idée était de toucher une plus large audience après le succès des deux premières éditions : « La première édition de ce rapport RSE était basée sur les objectifs de développement durable des Nations Unies. Nous avons distribué plus de 1000 exemplaires à nos parties prenantes. Le numéro a aussi été largement diffusé à l’Université de la Terre, dont nous étions partenaires. Cette première édition a été accueillie avec surprise, parce que les gens découvraient que nos maisons étaient très engagées. Elles ne prétendent pas être parfaites, mais elles sont sur la bonne voie et c’est ce que nous avons voulu montrer », explique à FashionUnited, Bénédicte Epinay, déléguée générale du Comité Colbert.
« L’objectif du Comité Colbert, est de faire travailler toutes nos maisons sur des sujets d'intérêt général. »
Pour le second numéro, le Comité Colbert voulait s’adresser aux professionnels et aussi au grand public : « Il était axé sur les cycles de vie du produit afin de le rendre plus accessible aux lecteurs. Ils ont pu découvrir le parcours des produits, du sourcing de matière première jusqu’à l’après-vente. Ce numéro a été partagé aux parties prenantes et publié également en complément avec l’édition du week-end du journal Les Echos ».
Après la France, cap sur les États-Unis pour le troisième numéro
Après le succès des deux premiers numéros, le Comité Colbert a voulu passer à une étape supérieure, avec cette troisième édition : « Il fallait que cette publication prenne encore plus d’ampleur. Nous avons décidé de proposer le magazine en anglais pour pouvoir le partager à l’échelle mondiale et aux États-Unis, puisqu’il s’agit de notre premier marché. Plusieurs études montrent d’ailleurs qu’il y a un intérêt grandissant des consommateurs pour les thématiques RSE, aux États-Unis », rapporte la déléguée générale du Comité Colbert. « Lors de la conférence de presse de présentation qui a eu lieu mardi matin à New York, les premières réactions étaient positives. Je pense que la grande surprise pour les Américains a été de découvrir ce travail collectif. Pour nous, la durabilité est un travail collectif, un vrai sujet d’intérêt général sur lequel nous devons travailler tous ensemble. La protection de la planète, c’est notre responsabilité à tous. C’est aussi l’objectif principal du Comité Colbert, faire travailler toutes ces maisons ensemble, sur ces sujets d'intérêt général ».
Au programme : ressources humaines, diversité et égalité
Le magazine s’ouvre avec un édito signé Laurent Boillot, président du Comité Colbert, dans lequel il revient sur l’importance du marché américain pour les marques membres de l’association : « Une étude menée par l'IFOP pour le Comité Colbert montre clairement que 83% des consommateurs américains de produits de luxe préfèrent les marques responsables. De plus, 83% estiment que le secteur du luxe bénéficie d'un savoir-faire qui se transmet de génération en génération et que les marques de ce secteur sont riches grâce à leur passé et leur histoire », indique-t-il dans le magazine.
La diversité est aussi mise à l’honneur avec des portraits de Vanessa Moungar, directrice de la diversité et de l'inclusion chez LVMH ; Marine Deconinck, responsable RSE chez Le Meurice Hotel ; Tomoko Lawton, responsable de boutique chez Christian Louboutin à Orlando, entre autres. Ce sont au total des portraits de 14 salariés des maisons membres du Comité Colbert qui ont été partagés.
Le magazine révèle aussi de nombreux résultats obtenus par les maisons du Comité Colbert au cours de ces derniers mois. Ainsi, chez Chloé, les produits à impact environnemental réduit ont atteint 60 % des lignes de prêt-à-porter ; les ateliers Hermès ont effectué 202 000 réparations en 2022 ; Celine a réalisé un taux de revalorisation des invendus de 100 % tandis que Kering s’est fixé pour objectif de réduire ses émissions absolues de carbone de 40 %, d'ici 2035.
Créé en 1954 par Jean-Jacques Guerlain, le Comité Colbert regroupe 93 Maisons, 18 institutions culturelles et six membres européens autour de valeurs communes parmi lesquelles la transmission des savoir-faire, la promotion de la création française et le développement durable.