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Ecopel, en guerre contre la maltraitance animale dans la mode

Par Florence Julienne

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Business|Opinion
Courtesy of Ecopel

En choisissant de soutenir le documentaire Slay, Ecopel, l'un des premiers fabricants mondiaux de fausses fourrures (faux furs), vilipende un système de mode basée sur la souffrance des animaux et ses conséquences sur l’environnement.

Trop, c’est trop ! À l’heure où Ecopel fournit des solutions de plus en plus adaptées pour lutter contre la vraie fourrure, le dirigeant Christopher Sarfati s’engage plus encore en apportant son soutien à un documentaire choc intitulé « Slay ».

« Slay » (tuer en français) est un long métrage documentaire, réalisé et produit par Rebecca Cappelli, diffusé sur WaterBear, plateforme de streaming qui met l’accent sur les documentaires environnementaux. Le film coup de poing (âmes sensibles s’abstenir) montre comment l'utilisation des peaux – qu’ils s’agissent d’animaux comestibles ou non et de la laine des moutons – et les quelque 2,5 milliards d'animaux tués chaque année dans l'industrie de la mode contribuent à la déforestation, à la contamination de l'eau et à l'esclavage moderne. Slay dénonce le greenwashing et va même jusqu’à incriminer non seulement les lobbys qui œuvrent en faveur du cuir et de la fourrure mais également les politiques mêlés à des conflits d’intérêts. Bref, Slay cogne dur et n’hésite pas à citer les grands faiseurs, dont Kering, client d’Ecopel, qui n’est pas aligné en termes d’utilisation du cuir.

« Le film critique un système qu’il faut revoir dans sa globalité et qui nous concerne tous »

Courtesy of Ecopel

C’est là où Ecopel est droit dans ses bottes : « Ecopel a décidé d’organiser une projection privée (le mardi 13 septembre 2022 dans la salle de cinéma du Royal Monceau) car cette enquête nous ouvre les yeux sur les pratiques actuelles et les solutions qui existent, nous confie Christopher Sarfati, CEO Ecopel, au sortir de la projection. C’est une investigation globale qui pose les bonnes questions. Ecopel se veut être un soutien aussi bien pour les jeunes talents que pour des personnalités engagées qui ont un message positif à faire passer en lien avec les animaux et l’écologie. Nous souhaitons utiliser notre positon de relais entre le monde associatif et celui du luxe pour qu’ensemble nous puissions réfléchir à une mode plus éthique. Pour nous, il n’y a pas de prise de position car nous avons d’excellentes relations avec les grands groupes avec qui nous communiquons quotidiennement, notamment sur des projets en lien avec l’innovation textile. Le film critique un système qu’il faut revoir dans sa globalité et qui nous concerne tous ».

Courtesy of Ecopel

Ironie du sort, la veille de la projection privée du documentaire, se tenait le Sustainable Leather Forum, organisé par le Conseil national du Cuir, qui a pour objectif de « réfléchir sur les bonnes pratiques de la filière des industries du cuir en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises, aussi bien, dixit le communiqué, sur le plan social, environnemental qu'économique ».

Il est grand temps d’organiser une table ronde pour confronter les avis, les expertises et recommandations de ces acteurs de la mode car, à mon humble avis, le consommateur ne sait plus du tout ce qu’il doit faire : n’acheter que des peaux issues d’animaux que nous mangeons ? Que de la fourrure recyclée ? Boycotter la fourrure sous toutes ses formes ? #lostintranslation.

Ecopel
Fourrure