Des militantes PETA diffusent un spray nauséabond dans une boutique Hermès

L'association de défense des droits des animaux PETA a de nouveau ciblé Hermès le 21 décembre, en diffusant « un spray nauséabond » dans l’une des boutiques parisiennes de la maison.

L’activiste à l’origine de la protestation portait un tee-shirt avec le message « Hermès sent la mort », tout en tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Hermès : Stop aux peaux exotiques. »

L’action fait suite à plusieurs enquêtes diffusées par PETA afin de dénoncer ce qu’elle affirme être des élevages intensifs appartenant à Hermès. Les crocodiles y seraient maintenus dans des conditions de vie « sordides » et feraient face à une « mort violente et terrifiante », condamne l’association sur son site internet.

Suite à l’enquête réalisée par l’association australienne Kindness Project en 2021, des vidéos publiées par PETA ont également montré que « les fournisseurs d'Hermès au Texas et au Zimbabwe confinaient des dizaines de milliers de crocodiles dans des fosses en béton stérile » avant de les tuer.

PETA a assuré qu’un sac Birkin d’Hermès nécessitait la peau de pas moins de trois crocodiles. L’association a également démontré par le biais d’études antérieures notamment dirigées par l’organisation Nature Need More, que l’utilisation de peaux d’animaux dans la mode accroît le risque de propagation de virus.

Dans une déclaration, la vice-présidente de PETA pour l'Europe, Mimi Bekhechi, déclare : « Il est grand temps qu'Hermès cesse de tourner le dos aux droits des animaux - une question d'importance majeure pour les consommateurs d'aujourd'hui, qui rejettent les industries qui enferment et torturent les animaux. »

Cet article a initialement été publié sur FashionUnited.com. Il a été traduit et édité en français par Aéris Fontaine.