Formation-emploi : la filière textile organise son salon virtuel de l'étudiant

En pleine période d’orientation pour les lycéens qui entament actuellement leur parcours de choix post-bac, le textile se met sur les rangs. La filière peu connue des jeunes, souffre par ailleurs d’un déficit d’image auquel ses industriels veulent remédier. D’autant que le secteur emploie une main d’œuvre vieillissante et fait face, pour plusieurs années encore, aux départs en retraite.

C’est ainsi que French Tex, marque collective dédiée à l’emploi et la formation et pilotée par l’UIT (Union des industries textiles) a lancé frenchtex.org, le premier portail de l’emploi et de la formation du textile en France. Il recense et catégorise toutes les offres d’emploi et de formations initiales à l’échelle nationale (production, logistique, création, commercial…). Dans cette perspective, l’organisation a ouvert hier jusqu’au 25 avril un « salon virtuel » pour découvrir la diversité des métiers du textile. L’objectif étant d’aider les entreprises à présenter leur savoir-faire et les talents à candidater.

Baptisé OpenWeeks French Tex, cet événement digital a pour thème l’insertion, l’orientation, la formation ou encore la reconversion dans la filière textile. Durant sept semaines et sept thématiques, les jeunes et leurs parents pourront découvrir les profils et les parcours d’étudiants et - ou apprentis et salariés du textile. Au programme, des vidéos, tables rondes, quiz, lives Instagram et articles aborderont divers sujets : orientation et attractivité des métiers, insertion et formation. Les personnes en reconversion pourront également poser leurs questions aux acteurs de la filière de la France entière.

Début février, pendant la semaine de l’apprentissage, l’association Savoir pour faire, pilotée par le CSF Mode & Luxe, avait de son côté mis à l’honneur 80 métiers et 250 formations du secteur de la mode et du luxe. Dans la même perspective, faire découvrir aux jeunes la richesse de ses métiers.

La filière textile française emploie plus de 60 000 personnes, autour de 41 métiers et 37 formations.

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