Marco Gobbetti prendra les rênes de Burberry en juillet
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Marco Gobbetti prendra ses fonctions de directeur général de Burberry au mois de juillet, afin de relancer le groupe de luxe britannique confronté à un certain marasme, a annoncé lundi Burberry en précisant le calendrier d'une transition déjà connue.
M. Gobbetti, actuellement PDG du groupe de luxe de vêtements et de maroquinerie Céline, propriété de LVMH, va rejoindre les rangs de Burberry le 27 janvier prochain. Il sera placé sous l'autorité directe du président du conseil d'administration du groupe britannique, John Peace, a expliqué Burberry dans un communiqué. M. Gobbetti exercera dans un premier temps les fonctions de président exécutif pour l'Asie-Pacifique et le Moyen-Orient, avant de devenir directeur général le 5 juillet, jour où il intégrera le conseil d'administration du groupe.
L'actuel DG, Christopher Bailey, conservera sa fonction de directeur de la création qu'il cumule actuellement avec la charge de numéro un exécutif. Il occupera dès lors aussi une fonction de président, et sera placé sous l'autorité directe du président du conseil d'administration John Peace. Le principe de ces changements avait été annoncé en juillet dernier, Burberry cherchant à se relancer face à des conditions de marché jugées "difficiles".
Christopher Bailey occupe le poste de directeur général depuis mai 2014, époque où il avait pris cette responsabilité en plus de sa fonction de directeur de la création, qu'il exerçait alors depuis six ans. Son arrivée à la direction générale avait surpris un certain nombre d'analystes, qui avaient souligné son manque d'expérience à la tête d'une entreprise cotée de cette envergure.
Remplaçant à l'époque Angela Ahrendts, partie chez Apple, il a été confronté à un environnement d'affaires très mitigé, marqué notamment par une baisse de fréquentation des magasins Burberry à Hong Kong, région où la marque est très active.
En présentant un plan d'économie sur trois ans en mai dernier, le spécialiste du trench-coat avait prévenu que le marché mondial du luxe n'allait progresser que d'un faible pourcentage par an lors des cinq années à venir, alors qu'il avait bondi de 7 pour cent par an depuis 2010 du fait notamment de l'émergence des consommateurs fortunés chinois. (AFP)