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Affaire Epstein : plainte de l'ex-agent de mannequins Jean-Luc Brunel pour violation de l'enquête

Par AFP

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Paris - L’ex-agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, un proche du milliardaire américain décédé Jeffrey Epstein, qui a été mis en examen dans une enquête à Paris pour viols et agressions sexuelles, a porté plainte vendredi pour violation du secret de l’enquête, selon ses avocats.

“Ces fuites permanentes depuis l’ouverture de l’enquête ont pour conséquence la diffusion de fausses informations et le relais d’accusations calomnieuses”, soulignent Me Mathias Chichportich et Me Marianne Abgrall dans un communiqué transmis à l’AFP.

Les deux conseils ont donc porté plainte auprès du procureur de Paris pour “violation du secret de l’enquête, de l’instruction” et “recel” de ce délit. “Depuis maintenant plus de deux ans, M. Jean-Luc Brunel ne cesse d’être présenté publiquement comme +le rabatteur+ de l’homme d’affaires américain Jeffrey Epstein”, observent-ils, estimant que cette affirmation était “factuellement et judiciairement fausse”.

Les avocats soulignent que M. Brunel a été placé en décembre 2020 sous le statut de témoin assisté pour “traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle”. Ce statut est moins incriminant que celui de mis en examen.

“Après plus de deux ans d’investigations, les juges d’instruction estiment donc qu’il n’existe pas d’indice grave ou concordant que notre client ait alimenté un quelconque réseau criminel”, affirment-ils. “Aux Etats-Unis, il ne fait l’objet d’aucune plainte et n’a même jamais été convoqué par la justice américaine”, ajoutent-ils.

L’ex-agent avait en revanche été aussi mis en examen en décembre 2020 pour “viols sur mineur de plus de 15 ans” et “harcèlement sexuel”. Il “a été incarcéré sur le fondement des déclarations de Mme Virginia Roberts”, affirment Me Chichportich et Me Abgrall. “Depuis lors, il a été apporté la preuve que celle-ci a menti à plusieurs reprises devant les services d’enquête”, poursuivent-ils. “Confrontée à ses mensonges, elle a changé de versions sur des points essentiels de ces accusations et reconnaît aujourd’hui avoir accusé à tort notre client sur les seuls faits qu’elle était en mesure de dater et de localiser précisément”, disent-ils.

M. Brunel a été mis en examen une deuxième fois pour viol sur mineur de plus de 15 ans en juin dernier, après l’audition d’une mannequin qui l’accuse de l’avoir violée à la fin des années 1990 alors qu’elle était âgée de 17 ans selon le Parisien. Ce qu’il conteste. Pour ses avocats, les accusations le visant “sont fondées sur des seules rumeurs médiatiques et ne s’appuient sur aucune preuve”. (AFP)

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