Public School dévoile une nouvelle femme à la Fashion Week de New York
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Le duo new-yorkais Public School a dévoilé une nouvelle femme dimanche à la Fashion Week de New York, dans une salle comble réunissant un gratin de stars et d'éditrices de mode.
Au centre de tous les regards depuis leur parachutage en avril à la tête de DKNY, la ligne contemporaine de Donna Karan, les créateurs Dao-Yi Chow et Maxwell Osborne n'ont jamais montré une silhouette féminine plus affirmée pour leur ligne d'origine. A tel point que, pour beaucoup de commentateurs, le printemps 2016 marque réellement le début d'une nouvelle ère pour une griffe à l'origine destinée à l'homme lors de sa création en 2008.
"Quand on a lancé la ligne pour femmes, on est restés très concentrés sur l'homme et le versant féminin n'en était finalement qu'une extension", a expliqué M. Chow à l'AFP après le défilé. "Maintenant on a inversé les choses, c'est le risque qu'on a pris. C'est la femme qui dirige la collection et plus l'homme." Dans les faits, seules quelques silhouettes masculines, propres et sans aspérité, ont fait leur apparition lors du défilé.
Une collection plus sexy et féminine qu'à son habitude pour Public School
Les femmes n'ont elles jamais été aussi voyantes et sûres d'elles, ni aussi découvertes, montrant une épaule, un bras, voire un sein.
Jusque-là d'une sagesse toute monastique quoique urbaine, la femme Public School se dévoile désormais sous des coupes extra-longues mais près du corps et fluides, des transparences en organza ou adopte le sportswear sexy avec des minirobes en nylon. Des sandales plates, modernes et confortables, complètent la silhouette. "On n'a jamais montré autant de peau!" s'amuse M. Osborne. "Ni probablement autant de couleurs", renchérit son acolyte. Longtemps attaché à la simplicité du noir, voire du blanc, le duo s'est fait connaître pour le caractère très monochrome de sa collection. Au final "notre jeune femme grandit, voyage et revient chez elle, enrichie par ces influences, tout en restant une petite New-Yorkaise au fond de l'âme", continue M. Osborne.
A quelques jours du défilé DKNY mercredi, très attendu, le duo semble serein. "On essaie de se concentrer autant qu'on peut, et d'apprécier l'instant présent", explique Dao-Yi Chow. "Il n'y a pas plus de pression qu'avant, on essaie juste de bien faire notre boulot".
Pari apparemment réussi, avec un parterre de célébrités américaines, de la chanteuse Ciara à la star de basketball Russell Westbrook, l'icône new-yorkaise Bethann Hardison ou le rappeur légendaire de Chicago, Common. "Ils sont vraiment incroyables. Ces mecs font ce qu'il y a de plus neuf et de plus beau ces jours-ci. Avec un pied sur terre mais toujours un petit détail qui vient des rues", indique-ce dernier à l'AFP après une accolade avec les designers en coulisses. (AFP)