Paris Modest Fashion Week (PMFW) : une seconde édition dédiée à la mode pudique

La Paris Modest Fashion Week (PMFW) présentera les 6 et 7 mai sa deuxième édition afin de diffuser une façon de s’habiller élégante, au-delà des convictions religieuses.

L’événement, organisé par Modest Fashion France, portera haut et fort les valeurs de la mode modeste au 27, boulevard Jules Ferry, dans le 11ème arrondissement à Paris.

«Allier style et pudeur, c’est possible et c’est ce que prône le mouvement Modest Fashion. C’est une manière de s’habiller qui célèbre une beauté plus pudique. Au-delà d’un style, c’est une façon de penser différemment la mode, la diversité et l’inclusion en permettant à ces acteurs.ice.s de s’exprimer, de revendiquer leur identité tout en se sentant à l’aise dans leurs tenues », publie Modest Fashion France sur son compte Instagram.

Objectif : s’habiller pudiquement

«Initié par des femmes croyantes en Occident pour répondre à un besoin de diversité dans l’offre du marché de la mode, le mouvement aujourd’hui est beaucoup plus global. À l’heure où les coupes se veulent de plus en plus oversize et confortables, notamment avec les normes de l’influence de style est-asiatique imposées dans les silhouettes récentes, s’habiller pudiquement n’est plus nécessairement une question de religion ou de culture », poursuit l’organisateur de la PMFW.

Deux jours, les 6 et 7 mai, dédiés à repenser le vêtement de façon « décente » et qui va au-delà des convictions religieuses ou de la notion de confort. Au programme : un Fashion Lounge pour découvrir les collections des marques de mode modeste, mais aussi des tables rondes avec des sujets centrés sur la femme comme « Maman et business woman », « La santé mentale dans les industries créatives » ou encore un workshop expliquant « Comment créer sa marque en 30 min ».

D’après Modest Fashion France, qui se base sur une étude de 2020, la mode modeste a connu une croissance exponentielle ces dernières années dans de nombreux pays. « Le marché mondial de la mode modeste était évalué à 283 milliards de dollars en 2020 et, en France, ses représentants tentent de diffuser ce modèle dans un pays où les critères de beauté occidentaux sont encore très ancrés. »