New York Fashion Week: la Française Sophie Theallet célèbre l'Afrique
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La Française Sophie Theallet a transporté mardi ses invités en Afrique pour son défilé à la Fashion Week de New York, et rien ne manquait à l'ambiance, pas même les joueurs de djembés et autres percussions africaines. Le défilé, tenu en plein air sur le toit d'un garage du quartier de Hells Kitchen, a célébré la beauté africaine, au son de dix percussionnistes en tenue traditionnelle. "J'ai toujours été attirée par l'Afrique, je trouve que c'est une source d'inspiration immense", a expliqué la styliste à l'AFP après le défilé, en soulignant qu'elle y avait ajouté sa touche couture, par le choix et le travail des matières, des dentelles et de la maille. Beaucoup d'imprimés dans cette collection printemps-été 2016, du noir, du blanc, du vert doux, des tons sienne et caramel.
Percussions et robes fourreaux pour Sophie Theallet
Les longues silhouettes créées par la styliste basque portent de jolies robes longues imprimées largement ceinturées d'un tissu raphia, un pantalon cigarette imprimé tribal avec cape ultra-légère assortie, une robe tunique imprimée au bas dansant rehaussé de plumes, ou encore un tailleur caramel à la ceinture encore soulignée de plumes. Les plumes se retrouvent jusque sur une paire de sandales hautes portées avec une robe fourreau blanche. "Les dentelles ont été travaillées de façon totalement nouvelle, j'ai fait faire des matières qui ressemblent à du serpent, mais c'est une dentelle apposées sur du raphia", a aussi expliqué la styliste. Après le défilé, les musiciens ont continué à jouer pour le plus grand plaisir du public.
Sopie Theallet, entourée de ses superbes mannequins dont beaucoup d'Africaines était radieuse. "La mode doit être quelque chose qui fait rêver, ça ne doit pas être quelque chose qu'on fait pour gagner de l'argent (...) il faut redonner des émotions aux gens, c'est ça la mode", a ajouté celle qui a "tout appris" avec Azzedine Alaïa et Jean-Paul Gaultier dans ses premières années. (AFP)