Ma petite plage ensoleille les intemporels des années soixante-dix
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Voilà l’été, voilà l’été… Ma petite plage, fondée par Laurence Bry en 2017 fleure bon le renouveau, le soleil, et un certain esprit libre tout droit sorti des années soixante-dix. Insouciance, couleurs, jupes triangles, pétillance… Des mots en vrac, mais aussi des attitudes qui nous ont terriblement manqué ces derniers mois. C’est peut-être pour tout cela, le graphisme, le style, la gaieté et le confort en prime, que ma petite plage est en train de dessiner une jolie success story.
Ses inspirations Courrèges et Saint Laurent, en toute simplicité, pour des lignes épurées coupées dans du tissu de velours éponge léger et moelleux habillent sans chichi mais avec classe des silhouettes rappelant, parfois aussi, celle de Romy Schneider dans le film cultissime La Piscine … Une touche fantasque et ludique en plus.
« J’ai la nostalgie des années soixante-dix, raconte Laurence Bry, des robes de plages en éponge que portait ma mère, des robes aujourd’hui pop, futuristes pour l’époques, colorées, fleuries ». Des robes qui sentent encore la crème solaire sur les tirages Kodak de famille jaunis par le temps. Et terriblement contemporaines aujourd’hui.
L’idée est née sur un voilier, en vacances. Drap éponge, soleil… Laurence Bry commence à créer coussins et draps de plage en éponge puis une robe vintage. Elle tâtonne un peu avant de trouver la bonne matière, un velours éponge naturellement extensible, auprès d’un fournisseur européen. Et se lance en grand. Matière unique, certes, mais vestiaire aujourd’hui complet pour l’été comme l’hiver, articulé en plusieurs lignes : la marque décline quatre collections par an, « ma petite plage d’hiver », « ma petite plage du jour », « ma petite plage d’été » et « Studio 54 », plus soir.
« J’aime l’idée d’un modèle emblématique que l’on décline, que l’on revisite à l’envie, comme le cardigan d’Agnès b. ou la Dockside de Sebago », déclare l’ancienne directrice marketing de la marque de chaussure. Et de fait, on peut bronzer chic et en éponge dans les Alpes à la terrasse d’un restaurant d’altitude en ôtant sa doudoune, arpenter le bitume en robe trois trous, revisiter la jupette tennis, ou opter pour une robe longue dos nu, le tout signé ma petite plage.
La marque, diffusée à ce jour dans 65 jolies boutiques multimarques, commence à bien se développer à l’export. Elle lance également actuellement sa première collaboration avec le concept store-lieu de vie Jane de Boy, fondé par Marie Diard, proposée dans les trois boutiques, à Bordeaux, Arcachon et au Cap Ferret, ainsi que sur son site. Au menu de cette capsule, une combinaison du soir développée avec le tissu phare de la marque, confectionnée en France. Baptisée Emma (en hommage à Emma Peel), elle se décline en coloris très pop, des coloris très pop 70’s, « Orange Mécanique et Violet Nuit ». Tout un programme.