Les 10 tendances de cette fashion week milanaise
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Il y a eu de l'art, du spectacle et du show pendant la semaine de la mode à Milan. Avec une pincée de polémiques, une dose de féminisme, de nouvelles têtes, et des vieux singes auxquels on n'apprend plus à faire la grimace. Passage en revue des dix tendances à retenir.
Toujours plus vite
La semaine a ouvert avec la présentation Moncler, huit collections capsules qui seront en boutique dès le mois prochain, au rythme de une par mois. "Pour réduire le temps d'interaction avec le marché", a expliqué Remo Ruffini, patron de la griffe. Des délais réduits à zéro chez Tommy Hilfiger, qui a présenté ses collections "See Know, Buy Now" (Voyez maintenant, achetez maintenant) : via les réseaux sociaux, le consommateur pouvait acheter en direct les pièces qui défilaient.
Couleurs franches et fluo
Du fluo comme arme de féminisme pour une femme forte qui assume les couleurs de la revanche chez Prada. Annakiki aussi était dans cette tendance. Chez Versace, les couleurs étaient primaires ou déclinées sur du tartan. Elles étaient aussi en version Jacky Kennedy pop pour Jeremy Scott chez Moschino, en streetwear chic chez Lucio Vanotti et en palette tropicale pour Missoni.
Tout ce qui brille
Le lurex était sur presque tous les podiums cette saison : Marco de Vincenzo en a fait sa marque de fabrique et le décline sur ses robes plissées, ses doudounes, des manteaux, des tops. Alberta Ferretti en combinaisons ou robes longues sophistiquées, Arthur Arbesser pour des trenchs glossy, Vionnet pour des robes sexy... Ca brillait aussi avec beaucoup de sequins et de strass chez Gucci, Prada, Marni, Dolce e Gabbana, Armani, Missoni...
Des épaules bien en vue
Chez Versace, Fendi, Alberta Ferretti, Annakiki, les femmes ont des épaules et les assument. Pour des super-pouvoirs, comme l'a expliqué Silvia Venturini Fendi, pour des silhouettes années 80 chez Versace ou Ferretti.
Du tulle
Le tulle sera l'hiver prochain l'enveloppe transparente des manteaux robes ou capes, comme chez Gucci. Il était aussi en patchwork chez Antonio Marras et en grand noeud décoratif chez Prada.
Animalier
L'animalier était encore très présent cette saison, chez les maîtres du genre Cavalli ou Dolce Gabbana - ces derniers ayant littéralement proposé des déguisements de zébres ou de léopard plus que des motifs. Plus étonnament aussi chez Max Marra, qui a proposé des femmes plus "sauvages" qu'à l'accoutumée, chez Tod's, Fendi...
Aliens et monstres
Les têtes coupées de Gucci et les cyborgs qui ont peuplé le défilé d'Alessandro Michele, êtres d'un nouveau genre avec un troisième oeil sur les mains ou au milieu du front. Les aliens étaient aussi sur le podium de Moschino avec des femmes à la peau orange, verte, bleue ou violette. Histoire de reléguer définitivement la notion de race au placard.
De la doudoune
Moncler, le roi de la doudoune, l'a déclinée sous toutes ses formes : robe de princesse, robe victorienne, cape, camisole, streetwear, arlequin, vintage. Un diapason suivi par les autres maisons : écharpe chez Fendi, Marco de Vincenzo ou Ferragamo, mais aussi mini cape chez Tod's, sans manche chez Ermanno Scervino, mini-matelassé à motif chez Pucci.
Du dégradé
L'hiver prochain sera celui du dégradé... Dans des tons chauds allant du marron au bleu en passant par le violet chez Cavalli, en rayure mire de la télévision chez Marco de Vincenzo, en couleur fluo délavée chez Prada, en grande harmonie chez Armani, en 30 nuances et jusque sur les murs chez Ferragamo. (AFP)