Le Coq Sportif habillera les Bleus au JO 2024
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Paris - Le Coq Sportif a remporté le marché des tenues des sportifs français aux Jeux olympiques de Paris-2024, mais les fédérations pourront garder leur propre équipementier pour les compétitions, a annoncé mercredi le comité d'organisation (Cojo).
La marque symbole du sport tricolore, détenue majoritairement par le fonds d'investissement suisse Airesis, succède à Lacoste comme équipementier unique des équipes de France, et habillera celles de Paris-2024 pour les tenues de représentation (cérémonies, podiums), lors de toutes les éditions des JO à compter de 2021. Soit une prévision de 420.000 pièces.
Des retrouvailles puisque la marque au gallinacé habillait l'équipe de France olympique de 1912 à 1972.
En revanche, si le Coq sportif a remporté le lot "performance" pour les JO de 2024, soit en théorie 32 sports, "les fédérations qui souhaiteraient conserver leur propre équipementier fédéral pour les tenues de compétition auront la liberté de le faire, moyennant le versement d'une contribution à un fonds de solidarité" pour les fédérations les moins riches, a annoncé le Cojo dans un communiqué.
Paris-2024 envisageait une marque unique mais plusieurs fédérations souhaitaient garder leur équipementier, pour des raisons économiques. Les exceptions pourraient concerner les plus importantes, comme le basket-ball, le handball, le football ou l'athlétisme.
Retour gagnant
"Le Coq Sportif, c'est une marque qui accompagne depuis plus de cent ans nos grandes épopées sportives et partage une belle histoire avec l'olympisme", s'est félicité le patron du Cojo, Tony Estanguet, en soulignant aussi son "ancrage territorial en France" et son "héritage social et industriel fort".
En revanche, le Cojo a repoussé l'attribution du lot portant sur les tenues des 50 000 bénévoles et 12 000 relayeurs de la flamme olympique.
Né en 1882, marque historique du sport français avec notamment Yannick Noah et les Verts de Saint-Etienne, le Coq sportif avait traversé un passage à vide dans les années 90 et s'était réorienté vers le sportswear.
Après avoir délocalisé ses fabrications en Asie, la marque avait rapatrié en 2010 une partie de sa production sur son site historique de Romilly-sur-Seine (Aube), là où elle était née en 1882.
Le gallinacé a fait son retour dans le sport de haut niveau dans les années 2010, notamment avec le Tour de France, puis ses retrouvailles avec Saint-Etienne dans le football ou encore le XV de France de rugby, Renaut en F1 et le champion olympique de boxe Tony Yoka.
A compter de la signature du contrat, dans les prochaines semaines, le Coq sportif deviendra sponsor de second rang de Paris-2024. Dans son appel d'offres, le Cojo précisait qu'il attendait, en plus de la fourniture des tenues, "une contribution financière marketing", comme pour tout sponsor, ainsi qu'une redevance de licence. (AFP)
Crédit : le Coq Sportif Facebook