La fédération du Prêt à Porter féminin envoie un groupe de combat à Johannesburg
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9 milliards d’euros. Voici en substance, ce que représente le marché de la mode en 2014 en Afrique du Sud. Un marché particulièrement dynamique puisque tous les segments réalisent des croissances à 2 chiffres, notamment le prêt-à-porter féminin qui est en hausse de 12,2 pour cent par rapport à 2013. Avec près de 42 pour cent du marché sud-africain, le segment féminin est sans conteste le plus important, suivi par l’homme (32,4 pour cent) et l’enfant (16 pour cent).
Un marché prometteur que la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin souhaite faire découvrir aux marques de mode françaises en organisant, avec le soutien du DEFI, un groupe de combat du 18 au 24 mai à Johannesburg.
Lancés en 2014 et constitués de dirigeants de marques de mode fortement exportatrices, ces groupes de combat ont pour objectif de défricher de nouveaux territoires pour l’export. Après l’Iran et l’Algérie, le groupe - managé par Patricia Brafman, Directrice Internationale de la Fédération- va donc sonder les opportunités qui se profilent en Afrique du Sud, rencontrer les interlocuteurs clefs du secteur comme les multi-franchiseurs, les agents, les distributeurs, les promoteurs de centres commerciaux.
« Nous sommes partis d’un simple constat : aujourd’hui, certains marchés sont saturés. Et comme l’export est un des piliers de croissance de nos entreprises de mode, il est primordial pour nous d’aller voir ce qui se passe ailleurs afin de développer de nouvelles opportunités commerciales, récupérer des données, sélectionner une première liste d’interlocuteurs mais aussi jouer les ambassadeurs des marques françaises » explique Patricia Brafman.