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La Fashion Week de Londres "repousse les limites de la créativité"

Par AFP

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Mode|Interview
Burberry AW24 collection, illustrative image. Credits: Burberry

Londres - La Semaine de la mode à Londres, qui s'ouvre jeudi, se distingue par sa "créativité sans limites" et son caractère multiculturel, souligne la directrice du British Fashion Council (BFC), Caroline Rush, rappelant l'importance de soutenir les jeunes talents dans une "période difficile".

Q: À quoi peut-on s'attendre pour cette Fashion Week londonienne, qui organise notamment une exposition rétrospective pour son 40e anniversaire?

R: C'est incroyable de revenir sur la créativité du passé, car beaucoup des collections qui défilaient, même il y a 40 ans, seraient toujours aussi pertinentes aujourd'hui. Cela témoigne du fait que la Fashion Week de Londres a toujours repoussé les limites de la créativité, et cette créativité sans limites, nous la voyons toujours sur les podiums.

Nous comptons 72 créateurs au programme, et 48 défilés. (...) Tout le monde est également ravi de voir les nouveaux créateurs soutenus par le programme "NEWGEN" qui vont nous rejoindre. Les anciens membres de ce programme sont devenus les pierres angulaires de la Fashion Week, comme JW Anderson ou Simone Rocha. Cette édition, nous accueillons Charlie Constantinou, Karoline Vitto, Lueder, Yaku, Joanna Parv, Pauline Dujancourt.

Q: Qu'est-ce qui caractérise la Fashion Week de Londres? Quelle place y occupe le multiculturalisme?

R: Vous avez Burberry à une extrémité, et de l'autre, de petites entreprises indépendantes et très créatives qui habillent les pop stars du monde entier, les premières dames, les stars de cinéma (...).

Londres est une ville incroyablement multiculturelle, nos créateurs de mode et notre Fashion Week reflètent tout à fait cela. La diversité (des acteurs de la mode) est beaucoup plus représentative de la ville de Londres et de sa population qu'auparavant. Bien sûr c'est important de représenter la ville dans laquelle nous sommes, et puis notre industrie vend à une clientèle mondiale.

Q: Des créatrices comme Dilara Findikoglu et Molly Goddard ne défileront pas lors de cette édition -la première ayant par le passé déjà annulé sa venue en raison d'un manque de fonds. Comment les jeunes créateurs peuvent-ils faire face et comment le BFC les soutient-ils?

R: C'est effectivement une période difficile pour l'industrie et les petits indépendants. La pandémie a érodé les fonds de roulement, il y a eu des ondes de choc sur le marché de gros avec la fermeture de Matchesfashion (site de vente en ligne spécialisé dans le luxe) par exemple, et pour les entreprises britanniques, les défis supplémentaires du commerce avec l'Europe (à cause du Brexit).

Les programmes que nous avons comme "NEWGEN" ou le Fashion Trust, notre fonds de financement, n'ont jamais été aussi importants car ils donnent non seulement aux créateurs une injection de liquidités, mais ils offrent également un soutien sous forme de mentorat, et des opportunités de rencontrer d'autres partenaires commerciaux qui peuvent financer des défilés ou collaborer.(AFP)

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