L’Appart PR raconte sa transformation en un lieu hybride

Jusqu’à présent agence de presse et de communication, L’Appart PR voit aujourd’hui plus large. La société b2b fondée en 1999 élargit son activé en matérialisant son ambition par un déménagement et un nouveau concept présenté aux professionnels durant la Fashion Week parisienne.

Du quartier de la Concorde à Strasbourg Saint-Denis

« Le projet ne répond pas à une stratégie particulière, confie à FashionUnited Caroline Bonnet, attachée de presse de L’Appart PR, il s’est concrétisé de manière organique, tout comme les autres étapes qui ont façonné l’agence ». L’idée a pris vie par le biais d’une fusion, celle de L’Appart PR avec À part Magazine dont la direction artistique est assurée par Pascal Paché, associé de Marck Ronzier, le fondateur de L’Appart PR. L’équipe aujourd’hui composée d’une dizaine de personnes, a mis sur pied un lieu nouveau aux propositions nombreuses.

« On avait envie de rénover, de sortir de l’agence classique », explique Caroline Bonnet. « On conserve la partie événementiel, showroom, RP, auquel s’ajoute un espace dédié à À part Publications et à la création dans lequel a été installé un studio photo. L’idée est de pouvoir ouvrir un maximum de services aux marques, aux influenceurs, aux gens avec qui on travaille. C’est un espace hybride où l’on peut faire des séries mode, recevoir des gens pour des shoppings, faire des événements, c’est un lieu modulable donc on peut vraiment faire des choses différentes. Enfin, c’est en rez-de-chaussez fond de court donc on pense aussi à organiser des pop-ups à l’occasion ».

Ce nouvel « espace à la carte », comme le définit Caroline Bonnet, s’adresse aux 17 marques et entreprises de la mode et du luxe que représente actuellement l’agence, mais il s'ouvre également à des clients extérieurs. Une styliste-costumière a par exemple récemment utilisé le lieu pour les essayages d’un film.

Du quartier de la Concorde et de son appartement haussmannien, l’agence est passée à un environnement bien différent, plus vivant, situé entre Strasbourg Saint-Denis et Bonne Nouvelle, rue d’Enghien. Caroline Bonnet raconte : « Cela faisait un moment qu’on y pensait et puis durant la période covid, quand on a repris le travail, on s’est aperçu que notre quartier était un peu désert - il y avait beaucoup d’hôtels de restaurants et de boutiques - et d’un seul coup on s’est senti un peu seul. Et puis les tristes circonstances ont fait que des espaces se sont libérés et qu’on a pu trouver un espace qui nous correspondait. »