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L’Académie des Métiers d’Arts crée le 1er Master axé sur le luxe durable

Par Odile Mopin

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Après l’ouverture de son nouveau campus à Pantin, l'Académie des Métiers d’Art lance un nouveau master « Innovation, luxe et production durable » pour répondre aux problématiques liées à la production d’accessoires de luxe. Ce programme propose des méthodes et des outils pour « penser », créer, vendre autrement, durablement et positivement, sans ou avec un impact calculé et raisonné. Les enseignements intègrent du droit, de la communication, du social, de l'environnement, du patrimoine ainsi qu'un focus sur techniques propres au secteur du luxe. Le cursus se destine à des étudiants futurs responsables RSE, directeurs de production, chefs de produit, ou encore des créateurs souhaitant créer leur marque engagée.

Fondée voici dix ans, l'Académie des Métiers d’Art est un centre d’enseignement supérieur. Son objectif est de s’inscrire dans l’avenir de ce secteur riche et essentiel à l’industrie du luxe en se tournant vers l’innovation, l’inédit et l'international. A ses prémices, l'Académie proposait un seul diplôme : le CAP Art et Techniques de la Bijouterie. Rapidement, et devant l’affluence de candidats, d'autres cursus ont été développés comme les Bachelors Design, Chef de produits, Vente.

L’école s’est implantée récemment dans le Nord-Est parisien à Pantin, devenu en une dizaine d’années le nouveau centre de rayonnement du luxe. C’est dans cette zone qu’Hermès a installé des ateliers voici 20 ans, rejoint en 2012 sur une ancienne friche industrielle d’Aubervilliers par Chanel et son écosystème d'ateliers d’arts liées à la Haute Couture : le plumassier Lemarié, le brodeur Lesage, le joailler Goossens ou encore le bottier Massaro…

Ces deux grands noms du luxe ont entrainé dans leur sillage des centres de formation de renom, comme Les Compagnons du Devoir, avec une maison axée sur la maroquinerie, Esmod qui a installé son nouveau campus à Pantin voici quelques années, ou encore l’incubateur de jeunes créateurs de l’association de Jean-Luc François.
Un véritable écosystème qui fait vivre aujourd’hui de nombreux artisans d’arts, participe au remaillage d’une filière d’excellence et aussi à la revalorisation, d’Aubervilliers à Pantin, d’anciens quartiers ouvriers.

Crédit: Académie des Métiers d’Arts

Académie des Métiers d'Arts