« Future Life » : LVMH fait le point sur sa responsabilité environnementale
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Hier, mercredi 25 septembre, les dirigeants des maisons du groupe LVMH se sont réunis autour du PDG Bernard Arnault à l'occasion d'un événement intitulé « Future Life ». Le rendez-vous a éclairé sur les différentes mesures prises par le groupe de luxe pour participer aux efforts environnementaux.
Le programme « Life »
Le groupe LVMH revient dans un communiqué sur la création, en 2012, du programme « Life » « qui s’applique à l’approvisionnement des matières premières, à la conception des produits, à la production et aux opérations de distribution des 75 maisons du groupe. » L'événement est ainsi l'occasion de communiquer sur les quatre grands axes de ce programme - produits, chaîne d’approvisionnement, CO2 et sites - et de faire un point sur les avancées concernant ses responsabilités environnementales.
Au-delà de l’annonce de la réduction de 16 pour cent des émissions de CO2 de LVMH entre 2013 et 2018, Bernard Arnault a informé sur la proportion de l’utilisation d’énergies renouvelables du groupe. Elle représente 27 pour cent « du mix énergétique » en 2018 et devrait atteindre 30 pour cent en 2020 selon les objectifs fixés.
Par ailleurs, LVMH précise dans son communiqué que « 91 pour cent des déchets ont été réutilisés, recyclés ou transformés en énergies en 2018. »
Le sujet du traitement du cuir a également été abordé. Selon le communiqué : « 48 pour cent du cuir utilisé par les maisons de LVMH provient des tanneries certifiées Leather Working Group (LGW). » Le groupe ajoute qu’un « objectif de 70 pour cent sera atteint d'ici fin 2019 ».
Le secteur de la joaillerie est également été pris en compte. L'objectif d'une utilisation de pierres précieuses 100 pour cent certifiées RJC (Responsible Jewelry Council) a été atteint à 99 pour cent.
Le bien-être animal
L'événement a été l'occasion d'annoncer le lancement d'une charte relative au bien-être animal. Le groupe a ainsi abordé le problème de l'approvisionnement de la fourrure et des cuirs exotiques mais également celui de la laine et des plumes. Plusieurs angles d’approches ont été pris en compte : la traçabilité de l'origine, les conditions d'élevage et de piégeage et le « respecte des hommes et femmes, de l’environnement et de la biodiversité.
Pour atteindre les différents objectifs de 2025 en matière de bien⁻être animal, LVMH se dote d'un nouveau comité scientifique multidisciplinaire « composé d’experts indépendants externes au groupe et de spécialistes internes. »
Nouveaux partenariats
Le groupe LVMH est revenu sur sa promesse des 10 millions d’euros destinés à protéger l'Amazonie. Une partie de la somme sera dédiée à un projet spécial en partenariat avec l’UNESCO et intitulé « L'Homme et la biosphère (MAB) », signé en juin 2019. Selon le communiqué, « ce projet améliorera la résilience du bassin amazonien et des autres écorégions affectées. »
Un second partenariat stratégique a été annoncé : celui de LVMH et de la fondation Solar Impulse. La fondation est dédiée à la recherche de « technologies propres et efficaces pour combattre les problèmes environnementaux. »
En résumé l'événement a fait le point sur les objectifs accomplis et ceux à venir, notamment en terme d'émissions de CO2, de l'utilisation d'énergies renouvelables, de bien-être animal, mais aussi de l'empreinte environnementale des produits du groupe (amélioration de 10 pour cent de l'indice de performance environnemental - IPE).
Une seconde édition de « Futur Life » se tiendra à New York le 24 octobre.
Photo : Unsplash