Empreinte environnementale : la Confédération du lin positionne le lin au sein de l’UE
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La CELC (Confédération Européenne du Lin et du Chanvre) vient d’intégrer en tant que membre votant le Secrétariat Technique du PEFCR Apparel & Footwear. Le “Product Environmental Footprint Category Rule” émane de la Commission européenne est va devenir, fin 2022 la seule méthodologie reconnue par l’Union européenne pour mesurer la performance environnementale des produits d’habillement et de chaussures tout au long de leur cycle de vie.
Une harmonisation en vue donc sur le sujet de l’empreinte environnementale entre les Etats membres de l’UE, mais aussi à terme internationale : la méthodologie du PEFCR est amenée à devenir la référence mondiale et unique, utilisée également à terme par la Sustainable Apparel Coalition, regroupant notamment les grandes enseignes internationales.
La CELC, seule organisation européenne agro-industrielle et seule autorité garante de toutes les données techniques, scientifiques et économiques sur le Lin, va donc pouvoir faire porter sa voix et positionner la filière lin dans ce cadre européen, préalable au futur affichage environnemental des vêtements et chaussures. Objectif : sécuriser les données lin pour une information fiable jusqu’au consommateur final, garantir la prise en compte des spécificités du lin dans la méthode de calcul PEFCR. La Celc promeut également auprès des professionnels et consommateurs les marques de traçabilité et labels European Flax et Masters of Linen , notamment via la campagne « J’aime le lin ».
« Il s’agit d’un projet important pour la filière, participer à l’élaboration d’une méthodologie précise et normalisée de l’empreinte environnementale d’un produit, en analysant chaque étape de son cycle de vie », précise Marie Demaegdt, Textile & Sustainabilty manager de la CELC.
L’Europe de l’Ouest est le premier producteur mondial de la fibre lin, la France, la Belgique et les Pays-Bas en assurent 80 pour cent de la production. « C’est une filière d’’excellence, vertueuse par essence, avec une culture rotative sans irrigation et sans OGM, zéro déchet », rappelle Marie Demaegdt.
Sa part dans la production mondiale de fibres textile reste encore très limitée : 0, 4 pour cent. L’ambition étant de passer à un pour cent ces prochaines années. Le lin est particulièrement bien représenté dans le luxe. En témoigne la dernière étude du moteur de recherche mode Tagwalk, qui a livré une analyse des défilés de la saison de l’été 2021 : le lin représenterait 0, 9 pour cent des matières utilisées par les créateurs.
Crédit: CELC