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Balenciaga : la puissance dans une ligne d'épaule

Par AFP

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Saint-Denis - Architecte, prof, actrice, gymnaste, ingénieur, femme de ménage ont défilé dimanche pour Balenciaga aux côtés de la mannequin Bella Hadid en tenues « power dressing » aux épaules carrées exagérées et superbes robes futuristes à crinolines.

Points forts du défilé Balenciaga printemps-été 2020

  • Demna Gvasalia mise une nouvelle fois sur la « surdimension », notamment sur la ligne d'épaule.
  • Un casting diversifié pour incarner tous les canons de beauté.
  • Uniformes et tailleurs.
  • Des robes de tapis rouge aux références historiques.

Le directeur artistique géorgien Demna Gvasalia a revisité les classiques aux formes architecturales de la maison historique française usant de l'ironie et de la « surdimension » dont il est maître dans un défilé à la Cité du cinéma à Saint-Denis, ville populaire au nord de Paris.

« Power dressing »

Amateur des castings atypiques qui réservent une place importante à des femmes et hommes âgés pour Balenciaga et Vetements, la marque qu'il vient de quitter, le créateur a tenu cette fois à préciser le nom et l'activité professionnelle de chacun de ses mannequins qui « incarnent les canons de beauté du présent, du passé et de l'avenir », selon la note d'intention du défilé.

Le thème principal de la collection est le « power dressing » ou le vestiaire des personnes puissantes quel que soit leur métier: des costumes ou robes aux épaules larges portés avec des chaussures à bout carré ou doudounes « oreiller » à la ligne d'épaules en C et au volume suspendu pour ceux qui travaillent à l'extérieur.

La géométrie s'impose aussi dans le maquillage avec des pommettes sur des visages très pâles dessinées en triangle, la forme que prend également une pochette.

« Tyrex », les nouveaux sneakers de Balenciaga, l'une des marques les plus convoitées au monde pour les baskets, noirs et verts fluo, sont à bout carré.

Un peu de douceur est permise aux hommes qui ont le droit de sortir en pantoufles peluches ou porter leurs dossiers dans un sac à main rose à museau de chat avec un ruban rouge, à l'effigie d'« Hello Kitty ».

La palette de ce défilé un brin lugubre est dominée par le noir, mais le rouge, le vert, le bleu ciel et le vert sont aussi bien présents.

L'urgence climatique oblige, l'imprimé d'un legging appelle à « protéger la vie et notre planète ».

Outre les tailleurs, la femme Balenciaga a le choix entre les robes mi-longues fluides avec des épaules toujours prononcées, une combinaison moulante et brillante genre Catwoman aux motifs animaliers ou une pièce courte hybride à encolure bateau-robe devant, cycliste derrière qu'a portée Bella Hadid.

Le point d'orgue de la collection : des robes de bal longues qui associent des références historiques de la maison à des matières contemporaines, dorée et argentée ornée de nœuds gigantesques, rouge, noire et bleu électrique à la forme ultra-architecturale.

Romantiques et futuristes, elles ont des crinolines amovibles et sont donc portables même en dehors de la cérémonie des Oscars. (AFP)

Photo : Catwalkpictures, Balenciaga PE20

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