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Audemars Piguet célèbre les 50 ans du Byblos

Par Herve Dewintre

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Difficile de citer une montre plus iconique que la Royal Oak. Son design élégant et sportif, né de la prodigieuse imagination du regretté Gérald Genta – qui fut un designer de génie et un passionné dont la franchise lumineuse faisait le régal des puristes exigeants - n’a pas pris une ride depuis sa première présentation en 1972. On retrouve avec d’autant plus de plaisir ce garde-temps de légende qu’il s’est en quelque sorte associé à une autre figure mythique des 30 glorieuses : le Byblos.

L’association n’est pas aussi incongrue qu’il n’y paraît. Dans leur quete de co-branding, les marques de luxe misent plus que jamais sur l’art de vivre. Et en la matière, les hotels de légende sont aujourd’hui le nec plus ultra. On connaît tous le Byblos, cet hôtel de style néo-provençal qui a fait les beaux jours mais aussi et surtout les belles nuits de Saint-Tropez. Ce glorieux établissement qui ressemble à un hameau de pécheurs est né de l’amour qu’entretenait Jean-Prosper Gay-Para, hôtelier libanais, pour Brigitte Bardot. La légende raconte que ce milliardaire souhaitait construire pour la Star française « un palais digne des Mille et une nuit, unique en son genre d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Inauguré le 27 mai 1967 en présence d’un scintillant aéropage de personnalités éminentes – Françoise Sagan, René Clair, Juliette Greco, Michel Polnareff – issues du monde artistique, politique et littéraire, l’hôtel (devenu Palace en 2012 après avoir reçu cinq étoile en 2009) a depuis changé plusieurs fois de propriétaires. Mais les photos d’Elisabeth Taylor, de Mick Jagger, de Jack Nicholson, de Cher et bien sur de Brigitte Bardot nous confirment que l’aura de l’Hôtel, mais aussi de sa discothèque Les Caves du Roy, n’ont jamais perdu une once de leur glamour durant un demi-siècle.

Deux éditions estivales de la Royal Oak Offshore

Que vient faire Audemars Piguet dans cette célébration des noces d’or de l’Hôtel ? La réponse est simple : La manufacture du Brassus et le palace varois partagent la même clientèle à la fois sophistiquée et pleine de joie de vivre. Un certain esprit de famille aussi : au Byblos et chez Audemars Piguet, les clients sont des familiers reconnus dans leurs singularités et leurs habitudes. En somme, un co-branding animé d’un « je ne sais quoi » qui donne une âme et un sens à cette collaboration. Ainsi, pour la première fois, la manufacture de Haute Horlogerie suisse a créé une édition limitée dédié au Palace : c’est une édition summer de la Royal Oak Offshore. Etanche à 50 mètres, une version pour femmes en acier inoxydable sertie de 32 diamants taille brillant affiche un cadran argenté avec motif « Lady Tapisserie ». La version masculine est une Royal Oak Offshore Chronographe en or rose 18 carats arborant un cadran « Mega Tapisserie » ponctué de décalques bleus assortis d’aiguilles et d’index en or rose. Ce modèle est étanche jusqu’à 100 mètres. Mais l’élément le plus important est caché puisque le fond de ces deux éditions estivales est gravé des dates d’anniversaire de l’hôtel ainsi que de son blason, qui symbolise l’enlèvement d’Europe par Zeus.

Crédit photo : Jean Prosper Gay-Para et le personnel du Byblos en 1967 ; Audemars Piguet DR

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