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Après la consultation citoyenne Paris Good Fashion : les nouveautés concrètes des grandes enseignes

Par Odile Mopin

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Les résultats de la consultation citoyenne sur la mode durable initiée par Paris Good Fashion, portée un collectif de grandes enseignes et soutenu par la Ville de Paris et le ministère de la Transition écologique ont été présentés le 11 février. Ils ont fait émerger, on le sait, douze engagements communs axés autour du recyclage des produits et des emballages, de la seconde main, du fabriqué en France etc.

Des leviers communs pour une transition durable de la mode, que les acteurs majeurs participants (Les Galeries Lafayette, le groupe Etam, Petit Bateau, La Redoute, Eram, Vestiaire Collective) s’engagent à concrétiser d’ici la fin 2024, pour les J.O de Paris. En attendant? ces enseignes ont lancé de nouvelles initiatives « circulaires » et « marché » très concrètes, dont certaines à grandes échelles étant donné leur. Revue de détail :

Les Galeries Lafayette et les marques locales

Déjà très engagées dans la mode responsable avec son label « Go for Good » qui distribue des marques « vertueuses » les Galeries Lafayette ont annoncé vouloir amplifier le mouvement : « Nous allons nous engager également auprès de marques locales, dont 50 pour cent de la valeur ajoutée (comme le tissage ou la confection) a été réalisée en France », a annoncé Damien Pellé, le directeur du développement durable / RSE des Galeries Lafayette Et du BHV Marais. « Une multitude de jeunes marques se créent autour du Made in France. Un groupe comme le nôtre a un rôle à jouer, nous nous devons de leur donner une chance », a ajouté le responsable.

D’ici à 2024, Le grand magasin s’engage donc à distribuer dans ses vitrines 200 marques Made in France, soit 50 par an répondant donc au critère de la moitié de sa valeur ajoutée effectué sur le territoire.

Etam Lingerie et le soutien-gorge de seconde main

L’enseigne vient de lancer un nouveau service de seconde main dédié aux soutiens-gorges. Baptisée « Petit geste, Joli soutien », cette nouvelle offre du groupe sera présente en magasin le 2 mars. Un moyen de lutter contre le gaspillage avec cette nouvelle ligne sortie des points de collecte mis en place dans 350 magasins de la chaîne. In fine, pour la première étape, c’est 100 000 soutiens-gorge qui vont être récupérés, triés, recyclés et remis sur le marché.

Les produits encore en bon état seront donnés à des associations luttant contre les violences faites aux femmes, et livrés avec une culotte neuve, pour offrir une parure complète. « Il est plus délicat, plus difficile de proposer de la seconde main dans le domaine du sous-vêtement, et donc de l’intime, explique la directrice générale Patricia Tranvouëz. Nous passons le cap avec le soutien-gorge avec cette opération, qui doit devenir pérenne dans notre offre ».

Gémo s’attaque au chantier de la traçabilité

Le groupe Eram (Bocage, Gémo…) a choisi l’axe de la transparence avec Gémo, son enseigne de vêtements et chaussures à petits prix. Dès le second semestre, la traçabilité des produits sera affichée sur l’étiquette de chaque produit. « On commence par Gémo, qui est une grosse machine, mais à terme nos neuf marques seront étiquetées » a affirmé Isabelle Desfontaines, la directrice RSE du groupe.

Fort du succès de l’Atelier Bocage, un système d’abonnement - location de chaussures, Eram teste aussi dans l’une de ses deux usines françaises une chaîne industrielle pour réassembler, reconditionner les chaussures usagées et les remettre dans le circuit de la seconde main. Via des espaces dédiés « Comme neuve », dans les boutiques Bocage. « Nous avons attiré une clientèle plus jeunes avec ces initiatives », a souligné Isabelle Savianne, la DRH du groupe Eram.

Crédits: Paris Good Fashion, groupe Eram

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