• Home
  • Actualite
  • Mode
  • A Chicago, la "Kamalamania" règne aussi sur les étalages de t-shirts

A Chicago, la "Kamalamania" règne aussi sur les étalages de t-shirts

Par AFP

loading...

Scroll down to read more
Mode
Un étalage de t-shirts de la campagne présidentielle de Kamala Harris (août 2024) à Los Angeles. Credits: FREDERIC J. BROWN / AFP

Chicago - La dynamique derrière Kamala Harris ne gonfle pas seulement le moral des démocrates à travers les Etats-Unis, elle bénéficie aussi à ceux qui vendent toutes sortes de souvenirs politiques à la convention de Chicago.

Dans les travées de la grand-messe démocrate, on peut ainsi tomber sur une paire de baskets roses décorées d'un K sur un pied et d'un H sur l'autre, les initiales de la vice-présidente américaine et candidate à la Maison Blanche, remplies de strass pailletés.

Sur un t-shirt, on peut encore lire "les vieilles filles à chat pour Kamala", ou comment transformer en slogan de campagne une déclaration empreinte de clichés misogynes du colistier du candidat républicain Donald Trump, J.D. Vance.

Après leurs emplettes et entre deux discours, les militants démocrates peuvent se détendre dans un espace de repos nommé le "Club des cocotiers", énième référence à l'une des citations de la candidate démocrate devenue virale sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration remonte à 2023, lors d'un discours sur l'égalité des chances dans le domaine de l'éducation: "Ma mère était parfois un peu stricte avec nous et nous disait : 'Je ne sais pas ce qui ne va pas chez vous, les jeunes. Vous croyez que vous venez de tomber d'un cocotier ?' ", avait dit l'ancienne sénatrice en éclatant de rire.

Une image suffisamment marquante pour faire le tour d'internet et des stands à la convention. Les vendeurs de t-shirts, affiches, stylos, tasses, bijoux et autres babioles, qui s'attendaient à une convention sans folie avec le président octogénaire Joe Biden, se félicitent de ce retournement qui profite à leurs affaires.

Comme pour Barack Obama

"On peut dire que l'excitation et l'enthousiasme autour de Kamala Harris et Tim Waltz (son colistier, ndlr) n'a rien à voir avec ce qui entourait Joe Biden, ou même Donald Trump", confirme Brian Randolph, qui tient un stand à la convention démocrate. "On pourrait comparer ça à Barack Obama, parce qu'il y a la possibilité d'entrer dans l'Histoire. Les gens sont fiers" de participer à son écriture, ajoute-t-il.

Son entreprise, basée en Alabama, ne s'est lancée dans les produits politiques qu'avec l'entrée en lice de Kamala Harris - un pari gagnant. Si ces "goodies" ne vont sans doute pas faire changer d'avis les trumpistes, ils pourraient aider à mobiliser le camp démocrate. L'entreprise de Brian Randolph, qui suit la campagne de Kamala Harris à travers le pays, confirme le regain d'engouement -- et de ses ventes.

Jusqu'à récemment, c'était surtout chez les militants du camp opposé, dans les meetings de Donald Trump, que casquettes, t-shirts et costumes 100% politiques étaient les plus remarqués. A la convention républicaine de Milwaukee, c'était l'image du républicain, l'oreille en sang après la tentative d'assassinat dont il a fait l'objet en juillet, qui était sur tous les t-shirts.

Chez les démocrates, on peut retrouver les traditionnels t-shirts floqués du visage de la candidate, ou ceux avec un slogan qui souligne l'un des axes de campagne de cette ancienne magistrate face au républicain: "la procureure contre le condamné". (AFP)

Kamala Harris
Politique