Zegna fait des bonds au premier trimestre
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Avec un chiffre d’affaires en hausse de 25,4 pour cent à 377,6 millions d’euros, la maison italienne (également propriétaire de Thom Browne) confirme la pertinence de ses objectifs stratégiques : accentuer son positionnement de leader de la mode masculine de luxe.
Le groupe coté à Wall Street depuis la fin 2021 est tiré par sa marque éponyme. Les revenus de Zegna ont augmenté de 27,1 pour cent d'une année sur l'autre pour atteindre 283,5 millions d'euros avec des performances solides dans toutes les gammes de produits, indique le groupe. Chaussures de luxe et sur-mesure, en fort rebond ont largement contribué à cette croissance, de même que l’activité sur-mesure.
Autre motif de satisfaction, une croissance forte dans la plupart des zones géographiques, à commencer par l’Amérique du Nord, en hausse de 85,1 pour cent d'une année sur l'autre, à 61,8 millions d'euros. La performance de la marque dans le commerce de détail a été particulièrement dynamique, avec des ventes en augmentation de 97,2 pour cent. Le groupe a enregistré de bonnes ventes dans la région EMEA, (+ 38,9 pour cent), à 134,5 millions d'euros, avec de très bons résultats dans les Émirats Arabes Unis. Le Royaume-Uni et la France ont également surperformé.
Ermenegildo Zegna, le PDG, a déclaré : « Au cours de l'année 2021, le groupe Zegna a franchi un certain nombre de jalons. L'année 2022 a bien commencé mais s'annonce désormais plus difficile en raison de la combinaison d'incertitudes géopolitiques, économiques et sanitaires. Nos deux marques s'en sortent bien face à ces défis accrus, et nous continuerons à exécuter nos objectifs stratégiques. »
Pour l’ensemble de l’exercice 2022, le groupe se montre prudent, compte tenu des incertitudes géopolitiques considérables en Europe, qui aussi un impact fort aux Etats-Unis. A la guerre en Ukraine s’ajoute la volatilité déjà présente en raison de la crise sanitaire mondiale en cours, notamment en Chine, au ralenti depuis mars en raison de nouvelles restrictions liées au covid. « En supposant qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration ou d'extension géographique de la guerre en Ukraine, une normalisation de la pandémie de COVID-19 en Grande Chine avant l'été et aucun autre événement imprévu » le groupe prévoit une croissance du chiffre d'affaires et une amélioration de son EBIT ajusté.