Voici à quoi ressemblent les médailles (et leurs revers) des JO Paris 2024, dessinées par Chaumet (LVMH)

Du 26 juillet au 11 août, puis du 28 au 8 septembre 2024, se tiendront les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Pour cette occasion, le groupe LVMH, partenaire premium de Paris 2024 et propriétaire de la maison de joaillerie Chaumet, a été sélectionné par le Comité International Olympique (CIO) pour la réalisation des médailles.

Comme l’AFP l’indiquait dans un précédent article, ces médailles sont inspirées par la Tour Eiffel, avec un morceau hexagonal de la Tour Eiffel serti dans chacune des 5.084 décorations, renforçant, par là même, le lien entre Paris et les JO. Chaque médaille fait 85 mm de diamètre, 9,2 mm d'épaisseur et est assortie d'un morceau en fer (on n’appelle pas la Tour Eiffel « la Dame de fer » pour rien). Chacune est recouverte du métal qui convient aux résultats : 529 grammes pour l'or, 525 grammes pour l'argent et 455 g pour le bronze.

« La Tour Eiffel, fille de Paris et des grands évènements mondiaux, devait offrir aux athlètes un souvenir inoubliable de la capitale. Avec ce métal unique issu de la tour Eiffel, cette médaille revêt un caractère historique », signale Jean-François Martins, président de la Société d’Exploitation de la tour Eiffel. À noter que cette dernière fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps, notamment avec son entrée dans le Comité Colbert.

La marque de joaillerie Chaumet (LVMH) montera sur le podium avec des médailles façonnées par la Monnaie de Paris

Cette exécution fait suite à un appel d’offres international, lancé par le CIO, en février 2022, pour sélectionner un fabricant qui réponde aux exigences requises. Ce processus de sélection étant confidentiel, il est impossible de savoir quels étaient les concurrents de LVMH. Le groupe, détenu par Bernard Arnault, a sans doute été choisi pour l’image d’excellence française que le monde du luxe renvoie au monde entier.

Le revers de la médaille ? Tony Estanguet (en photo), président de Paris 2024, responsable de la coordination, y compris des autorités sportives et des partenaires commerciaux, est actuellement visé par une enquête sur les conditions de sa rémunération. Cela porte à quatre le nombre de dirigeants du comité d’organisation des Jeux dans le viseur de la justice.