Vestiaire Collective achète son homologue américain Tradesy
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Paris - Vestiaire Collective, la plateforme de revente de mode, a racheté son concurrent américain Tradesy pour un montant encore non dévoilé.
En unissant leurs forces, les entreprises pourront augmenter « significativement » leur taille et leur portée, « au profit direct de leurs vendeurs et acheteurs », a indiqué mardi Vestiaire Collective. À elle deux, les plateformes représentent en effet une communauté de 23 millions de membres, un catalogue de 5 millions d'articles de mode et un volume d'affaires supérieur à 1 milliard de dollars, précise l'entreprise dans un communiqué.
Les États-Unis sont désormais le principal marché (+75 pour cent en un an) de la « licorne » française qui possédait déjà des bureaux à Paris, New York, Hong Kong, Singapour et Séoul, et un pôle technologique à Berlin.
Un nouveau centre d'authentification près de Los Angeles
Tout comme Vestiaire Collective, Tradesy a été créée en 2009. La plateforme présente aujourd'hui un volume d'affaires de plus de 2 milliards de dollars et compte 7 millions de membres. Pour satisfaire cette nouvelle clientèle, Vestiaire Collective va ouvrir un nouveau centre d'authentification près de Los Angeles, le cinquième dans le monde et le deuxième aux États-Unis.
Maximilian Bittner, PDG de Vestiaire Collective, et Fanny Moizant, fondatrice et présidente de l'entreprise, conserveront leurs fonctions au sein de l'entité combinée. Tracy DiNunzio, fondatrice et PDG de Tradesy, deviendra directrice générale de l'ensemble des opérations aux États-Unis.
« Cette acquisition confirme l'ambition de Vestiaire Collective d'être un acteur véritablement mondial, visant à promouvoir la mode circulaire en Europe, aux États-Unis et en Asie-Pacifique », déclare Maximilian Bittner, cité dans le communiqué.
« Nous sommes particulièrement enthousiastes de l'envergure que cette opération nous permet d'atteindre ensemble et des avantages qui en découlent sur un marché américain fortement porteur », renchérit Fanny Moizant, également citée. Mme DiNunzio estime que « l'opération annoncée ce jour va nous permettre d'améliorer considérablement l'expérience de vente et d'achat de nos clients américains ».
Le marché de l'occasion a atteint en 2021 33 milliards d'euros selon une étude de Bain and Company. Ce marché a progressé de 65 pour cent entre 2017 et 2021, contre 12 pour cent de croissance sur la même période pour le luxe de première main, selon la même étude. (AFP)