Ventes et cessions d’entreprises en France : les fonds de commerce à nouveau désirés
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En 2022, les transmissions de fonds de commerce ont retrouvé une dynamique solide, avec des prix à leur plus haut niveau historique. C’est ce que dévoile le groupe Altares avec son rapport annuel sur les chiffres des ventes et cessions d’entreprises en France en 2022.
En 2022, ce sont 31 717 transactions qui ont été enregistrées pour un prix moyen de 215 716 euros. Les ventes et cessions de fonds de commerce ont donc bondi de 14,3 pour cent cette année-là. Dans cette dynamique, le secteur du commerce de détail d'habillement arrive à la 12ème place (derrière la restauration, l’alimentation et l'hôtellerie notamment) en ce qui concerne le nombre d’échanges et le prix de cession de fonds de commerce. Il passe ainsi de 399 transactions en 2020 à 450 en 2022, avec un prix de cession estimé à 106 084 en 2020 et à 118 020 en 2022, soit une hausse de 25,1 pour cent.
En recul depuis de nombreuses années, les transactions sont reparties à la hausse dès 2021. Une accélération qui s’est confirmée en 2022 : 31 717 fonds de commerce ont changé de mains, en augmentation de 14,3 pour cent sur un an. Le niveau le plus haut enregistré depuis cinq ans. En 2017, 31 319 transactions avaient été constatées.
« Le rachat de fonds de commerce s’accélère en 2022 après un redémarrage timide en 2021 (...) Le faible nombre de transactions réalisées pendant la période Covid justifie en partie un rattrapage des opérations en 2022, mais ce n’est pas la seule raison qui explique ces volumes. Une disposition fiscale en faveur des petites entreprises a pu encourager certaines à racheter des fonds. Cette disposition peut également avoir contribué à la hausse du montant moyen des transactions constatée en 2022. La qualité des fonds cédés explique bien entendu également cette inflation », explique dans un communiqué Thierry Millon, directeur des études Altares.
Selon Altares, cette dynamique profite aussi aux villes moyennes et aux petites villes, qui concentrent désormais plus de la moitié des échanges (55 pour cent). À l’inverse, les communes rurales et les villages de moins de 5 000 habitant ont perdu en attractivité en 2022.