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Uniqlo réaffirme ne pas recourir à du travail forcé

Par AFP

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Tokyo - La marque japonaise de prêt-à-porter Uniqlo a réaffirmé vendredi qu’il n’y avait pas de travail forcé dans ses chaînes d’approvisionnement, alors qu’elle est l’une des sociétés de textile visées par une enquête récemment ouverte en France.

L’ouverture de cette enquête sur des accusations de recours par des géants textiles au travail forcé des Ouïghours au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ne lui a pas encore été notifiée, a précisé Uniqlo dans une déclaration transmise à l’AFP. Quand ce sera le cas, “nous coopérerons totalement avec les enquêteurs pour réaffirmer qu’il n’y a pas de travail forcé dans nos chaînes d’approvisionnement”, a ajouté la marque.

Uniqlo a rappelé qu’il menait des inspections avec des tiers pour s’assurer que des droits humains ne sont pas violés par ses fournisseurs. Ces contrôles “n’ont pas fourni la preuve de travail forcé ou de toute autre violation des droits humains chez aucun de nos fournisseurs”, toujours selon l’entreprise japonaise, rappelant que s’il y avait une telle preuve, elle cesserait toute relation d’affaires avec le fournisseur en question.

L’enquête ouverte fin juin en France par le pôle “Crimes contre l’humanité” du parquet national antiterroriste vise aussi trois autres groupes de textile: l’espagnol Inditex (Zara), le français SMCP et l’américain Skechers.

Cette enquête pour “recel de crimes contre l’humanité”, dont le lancement a été confirmé jeudi à l’AFP par une source judiciaire, se fonde sur une plainte déposée en avril par l’association anticorruption Sherpa, le collectif Ethique sur l’étiquette, l’Institut ouïghour d’Europe (IODE) et une Ouïghoure ayant été internée dans le Xinjiang. Inditex et SMCP avaient réfuté jeudi les accusations de ces plaignants. (AFP)

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