Une production et des exportations en hausse pour la filière horlogerie-bijouterie-joaillerie française  

L’année 2023 a été très positive pour la filière horlogerie-bijouterie-joaillerie française. En termes de production et d’exportations, elle enregistre de bons chiffres, d’après les résultats partagés par l’accélérateur Francéclat.

Au cours de l’année 2023, la filière horlogerie-bijouterie-joaillerie française a enregistré des chiffres en hausse par rapport à 2022. Ainsi, la production affiche un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros, soit une hausse de 16% sur une année. Pendant ce temps, les exportations et les réexportations se situent à 10,6 milliards d’euros, soit une hausse de 8%. Les importations sont estimées à 9,8 milliards d’euros, elles aussi en hausse de  8 % par rapport à 2022. Les ventes de montres et de bijoux précieux ont atteint 5,8 milliards d’euros, en hausse de 6%.

Les principaux pays destinataires des exportations horlogères françaises sont la Suisse à 22 % (+ 4 % par rapport à 2022) ; l’Italie à 15 % (+ 25 %) ; l’Allemagne à 14 % (+ 19 %) et enfin l’Espagne à 12 % (+ 4 %). Pour les marchés de la bijouterie-joaillerie-orfèvrerie, les principaux pays d’exportation sont la Suisse, l’Italie, les États-Unis, la Chine et Hong-Kong.

« En contrepoint d’un climat économique plutôt morose, la filière de l’horlogerie et de la bijouterie-joaillerie française a poursuivi avec la vitalité qui est la sienne depuis la fin de la crise sanitaire, avec de nouveaux records à la clé et le franchissement de seuils symboliques : la barre des 5 milliards d’euros pour la production de bijouterie-joaillerie et celle des 10 milliards d’euros pour nos exportations d'horlogerie bijouterie », analyse Francéclat dans un communiqué.

Francéclat a pour mission de valoriser les filières de l’horlogerie, de la bijouterie-joaillerie et des arts de la table en France et dans le monde entier. Pour atteindre cet objectif, cet accélérateur est financé par 14 000 entreprises appartenant aux trois filières.