ST Dupont réduit ses pertes au 1S malgré une fréquentation touristique en baisse
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Le fabricant français d'accessoires de luxe ST Dupont a légèrement réduit ses pertes semestrielles et affiche des ventes stables, malgré la baisse de la fréquentation touristique dans l'Hexagone.
Sur les six premiers mois de son exercice décalé clos fin septembre, le groupe fait état d'une perte nette de 2,5 millions d'euros, contre -3 millions d'euros un an plus tôt, selon un communiqué de l'entreprise publié jeudi. Le résultat opérationnel s'affiche à -1,4 million d'euros, "en amélioration de 0,5 million d'euros" sur un an.
Le chiffre d'affaires semestriel de ST Dupont s'est pour sa part élevé à 31,1 millions d'euros, quasi stable à +0,2 pour cent, et en légère hausse de 0,4 pour cent en données organiques. Notamment connu pour ses briquets et ses stylos, le groupe évoque "un effet de change défavorable lié principalement à l'évolution de la livre sterling" et indique avoir été "fortement pénalisé par la baisse de la fréquentation touristique" dans l'Hexagone.
En Europe (hors France), "malgré une bonne croissance organique portée essentiellement par le marché espagnol", le groupe a subi un impact de change négatif de 2,6 points et enregistre une baisse globale des ventes de -0,2 pour cent. Il indique que son activité "est également ralentie en Asie (-2 pour cent), malgré un effet de change favorable yen contre euro".
Mais "ces revers ont été compensés par une progression de +7 pour cent sur le réseau Agents et Distributeurs", notamment en Corée. "Cette performance est cependant atténuée par le Moyen-orient qui subit la chute des cours du pétrole et, dans une moindre mesure, par une activité décevante en Europe de l'Est, liée à la diminution du tourisme russe", ajoute le groupe dans son communiqué.
Par segments d'activité, les briquets et stylos sont en hausse (+3,6 pour cent), tandis que les ventes de maroquinerie et accessoires accusent une diminution de 4 pour cent, dont -1,4 pour cent d'impact de change, "pénalisées par la régression des marchés du Moyen-orient". (AFP)