SMCP: la cession d'une partie du capital en 2021 illégale, confirme la justice britannique
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Paris - La justice britannique a ouvert la voie à une reprise par ses créanciers de 15,9% du groupe textile SMCP, propriétaire des marques Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac, en confirmant la nullité de la cession de cette participation en 2021, a annoncé lundi le groupe.
SMCP a fait savoir dans un communiqué que la cour d'appel de Londres avait "rejeté les demandes d'appel formulées par Dynamic Treasure Group (DTG)" et qu'il était impossible dès lors de revenir sur la décision de justice qui avait invalidé en juillet la cession de 15,9% du capital de SMCP à Dynamic Treasure Group.
C'est Glas, entité composée par les créanciers du groupe et qui détient aujourd'hui près de 29% du capital de SMCP, qui avait saisi la juridiction britannique.
Glas conteste la transaction soupçonnant l'ancien président chinois de SMCP, Yafu Qiu, d'avoir manoeuvré au moment de son éviction pour transférer ces 15,9% à DTG, société constituée dans les Iles Vierges britanniques et dont la propriétaire ne serait autre que sa propre fille.
Cette cession avait été effectuée en 2021 par l'actionnaire majoritaire de SMCP, European TopSoho (ETS), détenu par le groupe chinois Shandon Ruyi. Cet actionnaire a, depuis, perdu le contrôle de SMCP, au bénéfice de ses créanciers réunis dans Glas.
"La décision susvisée n'est désormais plus susceptible de recours", indique SMCP lundi, informant que Glas va demander la restitution forcée de ses 15,9%. Le paquet d'actions est détenus à 15,9% à Singapour.
A la Bourse de Paris, le titre SMCP gagnait 6,97% à 2,23 euros vers 9H30 (7H30 GMT), dans un marché en hausse de 0,49%.(AFP)