Repetto : vers la suppression d’une cinquantaine de postes
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La marque premium de chaussures et de vêtements inspirée de l’univers de la danse a initié un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) en octobre dernier. Les négociations du PDG Jean-Marc Gaucher avec les syndicats, notamment la CFDT, n’ont pas abouti, et la direction, malgré l’impasse des négociations avec les syndicats, va mettre en œuvre son plan social : Repetto, qui s’appuie sur le site de production de Saint-Médard-d’Excideuil (Dordogne) pour la fabrication de ses célèbres chaussons de danse, veut supprimer 51 postes, dont 31 à la production sur un effectif global de 240 personnes.
Deux entités sont concernées : Repetto SAS (logistique, production, marketing …) avec 140 salariés répartis dans l’usine de Saint-Médard (Dordogne) et au siège situé à Paris, et Repetto Retail (gestion des boutiques en propres et des concessions, internet …) qui compte 100 salariés répartis dans les boutiques et au siège, lui aussi à Paris. Une trentaine de postes seront ainsi supprimés chez Repetto SAS, et vingt chez Repetto Retail, dans les boutiques en France.
Un site d’excellence en péril, des savoir-faire menacés
Voici trois ans que l’activité de Repetto est en recul malgré son caractère patrimonial et les savoir-faire d’excellence que la marque représente et a développé au sein de site périgourdain. A l’érosion des ventes s’est ajoutée la crise sanitaire, d’autant que Repetto est très présent à l’international, à commencer par Asie (une douzaine de boutiques y sont implantées) où les commandes avaient été stoppées depuis le début de la pandémie. La griffe revendique un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, dont plus de la moitié à l’export.
Crédit: Repetto-Facebook