ProGlove lève 40 millions de dollars pour accélérer sa croissance dans les wearables industriels

Alors que les débats et les avancées sur « l’usine du futur » sont plus que jamais d’actualité dans le secteur du textile, l’information est de taille. ProGlove, fondée en 2014, est une start-up allemande qui développe des gants à scanners, à codes à barres intégrés et à fonctions de détection de gestes. Elle vient d’annoncer le renforcement conséquent de son capital, avec le fonds d’investissement Summit Partners, basé à Boston. Celui-ci investit principalement dans le domaine des technologies et des produits et services de croissance. Cette levée de fonds porte le capital de ProGlove à environ 60 millions de dollars.

L'industrie 4.0

Objectif, développer l’expansion internationale de la société, à l’heure de l’industrie 4.0. Son PDG, Andreas Koenig, a déclaré pour l’occasion : « Les entreprises cherchant à conserver un avantage concurrentiel à l'ère de l'industrie 4.0 doivent repenser et réinventer la manière dont les humains et les machines interagissent. Les dispositifs portables ouvrent la voie à un travailleur plus intelligent et plus efficace dans son environnement industriel ».

Les wearables industriels sont l’avenir des processus d’assemblage, en industrie lourde comme en textile, de production et de logistique, mais aussi dans le domaine du détail et du commerce numérique. Les gants « intelligents » de ProGlove sont conçus pour fonctionner comme une extension naturelle des mains et outils des travailleurs. Ils fournissent une solution de numérisation de codes à barres ergonomique et mains libres qui aide les employés à augmenter leur productivité et à optimiser leur flux de travail. Alors que les scanneurs portables traditionnels ont tendance à être encombrants, le design compact, léger et portable du produit de la start-up permet aux utilisateurs de réduire le temps de numérisation. Dans un entrepôt ou dans une usine, cette réduction représente une amélioration de l’efficacité de numérisation pouvant atteindre 50 pour cent. De la « cobotique » en quelque sorte : c’est-à-dire que le robot ou l’accessoire, est là pour aider le geste de l’humain, le seconder mais pas pour prendre sa place.

De façon générale, la Chine est en pointe sur le sujet de l’usine du futur. Le pays, qui produit de plus en plus de vêtements pour son propre marché automatise et numérise ses usines à grande vitesse. Et l’Allemagne, qui reste un pays industriel fort, contrairement à la France, est également bien avancée en la matière.

photo : Proglove-crédit Proglove